Vaccination en France : des jeunes veulent contracter le Covid-19 pour l’éviter

(Photo unsplash)

A l’allure où vont les choses en France, avec la quatrième vague du Covid-19, le vaccin anti-covid risque d’être imposé à tout le monde dans un avenir proche alors qu’il l’est déjà pour certaines personnes. Avec le pass sanitaire qui a cours actuellement et la loi de son extension qui entrera en vigueur le 9 août prochain, il est difficile de s’adonner aux loisirs sans disposer d’un certificat Covid. Face à cette situation, les anti-vaccin pensent que tous les moyens sont bons pour continuer à profiter de la vie. Certains jeunes sont prêts à contracter le virus juste pour éviter la vaccination, d’après LeFigaro qui a recueilli l’avis de quelques-uns.

D’après Jonathan, bien qu’il ne souhaite pas contracter le virus, il préfère l’avoir que de perdre sa liberté. « Si j’avais le Covid, je n’aurais pas à me faire vacciner et donc à suivre tous ces protocoles, je pourrais vivre sans contrainte et être moins vigilant par rapport à la maladie », a-t-il convié au Figaro. Egalement, Jennifer, 24 ans, ne souhaite pas contracter le virus à tout prix, mais « préférerait l’avoir et me mettre en quarantaine et que mon système immunitaire sache comment vaincre la maladie naturellement », parce qu’elle a peur du vaccin.

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« Avoir un pass sanitaire est très important »

Avec un test positif, les patients bénéficient du certificat de rétablissement du Covid-19, valable pour 6 mois, ce qui les exempte de la vaccination pendant un moment. Alors ceux qui ne veulent pas se faire vacciner en préférant l’immunité naturelle, veulent attraper le virus. « Honnêtement, si une amie me dit qu’elle a le Covid et que je sais que je peux m’isoler pendant plusieurs semaines toute seule par la suite, j’irai peut-être la voir pour qu’elle me tousse dessus. Avoir un pass sanitaire est très important puisque sans, nous ne pouvons plus profiter des plaisirs de la vie », a confié une étudiante de 20 ans.

Toutefois, d’après le Dr Faïza Bossy, qui s’est également confié au journal, il s’agit d’une « fausse alternative », qui ne « fait que repousser le problème », puisque le certificat de rétablissement n’a pas une durée de vie indéterminée.

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