La police n’a pas déclenchée une opération de répression des tenues dépravées. C’est ce qu’a tenu a précisé hier mercredi 25 août, le porte-parole de l’institution sur la radio Capp FM. Le commissaire principal Roger Tawès est venu faire cette clarification à cause des commentaires qui circulent sur les réseaux sociaux depuis la sortie médiatique du commissaire adjoint de la Brigade des mœurs Emmanuel Agbodjan.
On « s’intéresse aux faits d’outrage à la pudeur publique«
En effet, dans une interview accordée il y a quelques jours au quotidien La Nation, le policier rappelait les attributions de la brigade des mœurs. On « s’intéresse aux faits d’outrage à la pudeur publique. Ceux qui s’habillent sans décence, les jeunes garçons que l’on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses, les filles qui s’habillent les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés…La brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d’infraction à la loi pénale » déclarait-il.
Pour le commissaire Tawès, M Agbodjan a « simplement rappelé le domaine d’attribution de l’unité à laquelle il appartient: la brigade des mœurs ». « Il n’a jamais pu embarquer toute cette institution (la police républicaine) dans cette guéguerre-là » assure le commissaire principal, rappelant au passage que les béninois n’ont pas pour coutume de s’habiller de façon dépravée. « Quand vous comptez 100 personnes, combien se mettent dans ces tenues malpropres? « s’interroge Roger Tawès.
La police compte veiller au respect des bonnes mœurs et la pudeur
« Il ne sert donc à rien de stigmatiser certaines personnes au sein de notre société étant donné que chacun à son style d’habillement » temporise le porte-parole de la police. La brigade des mœurs n’a de son point de vue, aucune guerre à engager contre nos femmes et nos sœurs. Notons toutefois que la police ne compte pas rester amorphe en cas d’atteintes aux bonnes mœurs et à la pudeur.
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