Les exercices militaires conjoints sont une mesure clé pour assurer l’état de préparation des forces sud-coréennes et américaines, ont coutume de dire les responsables à Washington. Des exercices « pour préparer les commandements et les forces aux opérations en temps de paix, de crise et de conflit ». Mais alors que les autorités sud-coréennes et américaines programmaient des exercices conjoints pour le mois d’Aout, Pyongyang a dit son mécontentement. Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et haut responsable du Parti des travailleurs au pouvoir, a averti ce dimanche la Corée du Sud que la tenue de ces exercices saperait les efforts pour reconstruire les relations entre les deux nations. Ce lundi, Séoul laissait entendre qu’ « aucunes décisions n’avaient encore été prises ».
Seoul parle de détails à finaliser
Depuis Mars, les USA et la Corée du Sud avaient convenu que les exercices militaires conjoints jusqu’ici virtuels à cause de la crise sanitaire mondiale, pourraient connaitre une édition sur le terrain dans ce mois d’Aout. Cependant, le voisin nord-coréen qui a toujours vu ces exercices militaires non loin de ses côtes, comme des « répétitions de guerre » n’a pas manqué de faire entendre son grognement. Jeudi, des parlementaires sud-coréens ont dans une déclaration demandé au gouvernement de bien vouloir surseoir aux exercices d’Aout.
Vendredi, les USA, via le porte-parole du Pentagone, John Supple, rappelaient à la presse asiatique que : « la préparation militaire est une priorité absolue du secrétaire à la Défense. Nos événements d’entraînement militaire combinés sont une méthode principale pour assurer notre préparation à l’alliance combinée ». Mais le Dimanche, Kim Yo Jong avertissait que si le voisin du Sud poursuivait avec ses exercices militaires conjoints avec les États-Unis, cela nuirait à la « détermination des deux Corées » à reconstruire leurs relations bilatérales.
À la presse, la femme politique avait déclaré : « Notre gouvernement et notre armée surveilleront de près si les Sud-Coréens vont de l’avant avec les exercices de guerre agressifs ou prendront une grande décision. Espoir ou désespoir? Cela ne dépend pas de nous ». Et ce lundi, le ministère de la Défense de Séoul a déclaré que Séoul et Washington étaient en pourparlers sur les exercices, mais qu’aucune décision n’a été prise. Interrogé sur les propos de Kim Yo Jong, le porte-parole du ministère, Boo Seung-chan, lors d’un briefing a expliqué : « Nous n’avons rien à commenter sur sa déclaration, mais concernant les exercices, le calendrier et la méthode n’ont pas été finalisés. Aucunes décisions n’ont encore été prises. ».
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