Le pasteur Paul Mukendi est recherché par les autorités canadiennes. Condamné pour plusieurs motifs d’agression sexuelle en 2019 au cours d’un procès qui aurait duré un peu moins d’un mois, l’homme de Dieu serait porté disparu après sa condamnation en appel. Au début de cette semaine, un juge de la cour d’appel avait débouté le pasteur Paul Mukendi qui ne reconnait pas les accusations à son encontre. Attendu pour l’exécution le verdict de son jugement en appel au plus tard hier vendredi, l’homme de Dieu qui estime que « n’importe quel juge impartial verrait que ce sont de fausses accusations » qui sont proférés à son encontre, ne s’est pas présenté aux autorités.
Les autorités judiciaires ont informé dans la journée d’hier qu’un mandat d’arrêt a été décerné contre le pasteur fugitif qui a toujours rejeté les « gestes ignobles dont on l’accuse ». C’est la porte-parole du DPCP (Directeur des poursuites criminelles et pénales), Audrey Roy-Cloutier, qui a donné l’information hier. « Un mandat d’incarcération est actuellement en vigueur, puisque l’accusé ne s’est pas livré aux autorités carcérales tel qu’ordonné par la Cour d’appel », affirme Mme Audrey Roy-Cloutier.
« Justice corrompue »
D’un autre côté, les proches du pasteur en fuite ont réagi. Marie-Ève Trottier, attachée de presse du pasteur, qui s’est confiée à la presse locale a précisé que personne dans l’église du pasteur Paul Mukendi, n’a une idée de l’endroit où il se trouve avant de poursuivre « nous laissons les policiers faire leur travail, d’accord ? ». Dans la même journée d’hier son ministère a également donné de la voie sur le réseau social Facebook. « Le révérend Paul Mukendi est vivant et en bonne santé. Il a communiqué brièvement avec son épouse disant qu’il n’a pas fui la justice, mais qu’il a fui l’injustice dont il est victime », peut-on lire dans un post sur la page du ministère qui a indiqué que le pasteur « refuse d’être à la merci d’une justice corrompue » et qu’il continue de clamer haut et fort son innocence
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