Modeste Toboula, l’ex-truculent préfet du Littoral se fait discret depuis sa sortie de prison. Ces apparitions publiques sont rares, mais derrière son clavier, l’homme est très expansif. Il y a quelques heures, il a publié un post sur sa page Facebook pour exposer les critères qui selon lui, définissent Dieu, une manière pour lui de démasquer ceux qui usurpent le nom du créateur. L’ancien patron de la préfecture de Cotonou explique que le « seul nom universel de Dieu est « AMOUR » : (JEHOVAH), et pour nous chrétiens, son fils unique, le seul qui a reçu l’aiguillon de la mort et dont le sang nous a justifié à LA Croix et que nous avons reçu comme seigneur et que nous considérons comme DIEU, car bénéficiant de sa grâce infinie s’appelle : JESUS-CHRIST ».
Ce dernier est « le seul qui est appelé fils unique de Dieu ». « La science l’admet comme repère dans les découvertes ». Le calendrier le plus universel utilisé partout dans le monde prend comme repère sa naissance. « Il est également le seul a être conçu du saint esprit », « le seul à verser son sang pour l’humanité ». On l’appelle le Messie et il est encore le seul à ressusciter des morts avant de « monter au ciel nous laissant son esprit pour nous guider ». JESUS CHRIST a pris chair de la vierge marie et s’est fait homme. « Il a reçu le nom qui surpasse tout autre nom et devant lui tout genoux fléchi sur terre sous la mer, dans les cieux ». C’est aussi lui, le seul dont nous attendons le retour, poursuit Modeste Toboula.
Blasphème
Le seul par qui nul ne peut aller à Dieu. Le seul qui nous aime d’un amour inconditionnel et qui ne nous oblige en rien en retour. C’est encore en ce Dieu que nous avons une joie parfaite, assure l’ancien préfet du Littoral. Et de conclure : «…celui ou celle qui se réclame être Dieu et qui ne répond pas à ces critères blasphème, trouble l’ordre public et devra être traité comme tel ».
Il faut faire remarquer que sa publication intervient quelques jours seulement après les propos de la cheffe de l’église de Banamè « Parfaite Daagbo » qui mettait Patrice Talon au défi de lui demander des explications sur la lettre ouverte d’un ancien prêtre de cette église. En effet, cette correspondance était adressée au chef de l’Etat. L’auteur demandait à ce dernier de lui venir en aide puisque sa vie est menacée. Inutile de rappeler que la patronne de l’église de Banamè se présente à ses fidèles et à tout le monde entier, comme Dieu le père.
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