C’est une lettre qui défraie la chronique depuis 06 septembre dernier. Son auteur, Jean-Claude Assogba, un ancien prêtre de l’Eglise de Banamè, porte des accusations suffisamment graves contre cette religion. Il parle d’empoisonnement, de pratiques occultes et de crime financier dans cette correspondance adressée au chef de l’Etat dont il demande la protection parce qu’il serait menacé de mort. Le site La Croix Africa s’est rapproché de Césaire Agossa, porte-parole de cette église schismatique pour recueillir sa réaction après la publication de cette lettre ouverte dans les médias béninois.
» C’est un prêtre qui a été excommunié «
Il explique que Jean-Claude Assogba cherche à se venger parce qu’il a été excommunié. « Il faut retenir que c’est un prêtre qui a été excommunié et c’est à la suite de cela qu’il a commencé à poser des actes de représailles, de vengeance » fait savoir Césaire Agossa. On ne saurait parler de cette lettre ouverte à Patrice Talon, sans évoquer également la réaction de Parfaite de Banamè. En effet, la cheffe de cette église schismatique a récemment mis au défi le chef de l’Etat de lui demander des comptes.
Pour des fautes graves et lourdes
« Talon ne peut rien me demander parce qu’on ne saurait me fixer dans les yeux. Il ne pourra pas m’interpeller. C’est moi qui vais d’abord évoquer le sujet avant qu’il ne me dise, laisse tomber. C’est ce qu’il dira » a-t-elle déclaré dans un enregistrement audio transcrit par la presse locale. Notons que l’ex-prêtre à l’origine de la polémique serait activement recherché par la hiérarchie de la mission de Banamè. C’est du moins ce qu’il indique dans la lettre. Pour le porte-parole de l’église, ce dernier, a été « excommunié » depuis le 24 juillet dernier pour des « fautes graves, des fautes lourdes et comportements peu recommandables ».
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