France : réduction des visas pour les pays qui refusent les personnes expulsées

Sur Europe 1 mardi, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal avait annoncé que Paris va réduire le nombre de visas disponibles pour les ressortissants des pays du Maghreb en raison du refus de leurs gouvernements de reprendre les migrants illégaux renvoyés chez eux par les autorités françaises. Attal a déclaré que le gouvernement français réduirait de moitié le nombre de visas disponibles pour les ressortissants algériens et marocains et réduirait ceux pour les Tunisiens de près d’un tiers.

Ce mercredi le ministre français de l’Intérieur, est revenu sur la décision indiquant qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle mesure contrairement à ceux qui voient un rapport avec la présidentielle. « Ce n’est pas une politique nouvelle, le président de la République l’a déjà fait il y a deux ans et demi, vis-à-vis de certains États du Maghreb. On donnait quelques centaines de milliers de visas en 2019, il y en a eu quelques dizaines de milliers en 2020, on a beaucoup baissé, il faut dire qu’il y a eu l’effet Covid, là l’idée c’est de faire un sur deux », a expliqué Gérald Darmanin sur RMC et BFMTV.

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Des radicaux et des délinquants

Pour le ministre, beaucoup de ces pays maghrébins refusent de reprendre leurs citoyens parce qu’ils les considèrent comme des islamistes radicaux ou des délinquants. « On le fait parce qu’une partie des compatriotes Algériens, Marocains, Tunisiens qui sont sur le sol français ne sont plus acceptés par ces pays soit parce que ce sont des personnes qui sont islamistes radicales, soit qu’ils sont délinquants », a-t-il expliqué.

Du donnant-donnant

« On leur dit tant que vous ne reprenez pas vos compatriotes, on n’accepte pas vos compatriotes », a assuré le premier policier français. La France a également dans le viseur, un « deuxième paquet d’étrangers que nous ne voulons pas sur notre sol, ceux qui ont tué, frappé leur femme, dealé de la drogue » a déclaré le ministre parlant 1100 personnes, « les plus dangereux », à expulser sur ordre du président de la République.

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