La directrice financière du géant chinois Huawei, Meng Wanzhou, a finalement pu quitter le Canada où elle était détenue après une procédure initiée par les USA. Son retour négocié entre Huawei et les USA a permis aussi le retour de deux canadiens détenus en Chine. Retour sur la stratégie diplomatique de la Chine qui n’hésite pas à défendre coûte que coûte ses ressortissants.
On aurait pensé à une initiative américaine, mais il s’agit bel et bien de la Chine. Après l’arrestation de la directrice financières de Huawei, Meng Wanzhou, la Chine a pris le devant en arrêtant deux ressortissants canadiens dans des affaires que le Canada juge trouble. Il faut rappeler que Mme Wanzhou a été arrêtée au Canada après une demande expresse de son allié américain.
Une affaire qui a duré 3 ans
La directrice financière de Huawei, entre autres accusée de « fraude bancaire » était assignée à domicile depuis près de 3 années. Une situation qui avait ulcéré les dirigeants chinois qui n’ont pas hésité à menacer ouvertement le Canada. Dans la foulée des canadiens étaient arrêtés en Chine pour des « activités menaçant sa sécurité nationale ». Un média proche du régime chinois avait même menacé : « la vengeance de la Chine sera bien plus grave qu’un Canadien détenu ». Une situation qui illustre bien la détermination de la Chine à défendre ses ressortissants envers et contre tout. Une stratégie que l’on constate aussi du côté américain. Les USA ont finalement accepté l’accord proposé par Huawei, mais est-ce que cet accord aurait eu lieu sans la diplomatie « Œil pour œil, dent pour dent » de Pékin?
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