Le pasteur congolais Paul Mukendi est toujours dans le viseur des autorités canadiennes. Sa dernière apparition dans une vidéo sur le réseau social de Mark Zuckerberg après l’annonce de sa fuite fait objet d’inspection minutieuse. En février 2020, le responsable de l’église Parole de vie, dans l’arrondissement Vanier, à Québec avait été condamné à huit ans de prison. Plusieurs crimes étaient à l’origine de cette condamnation.
On peut citer entre autre, des sévices sexuels sur une mineure. En appel, le jugement a été confirmé le 16 août dernier. Mais l’homme de Dieu ne s’était jamais présenté aux autorités pénitentiaires pour purger sa peine. Dans la vidéo publiée sur Facebook au cours du week-end écoulé, le pasteur congolais clamait son innocence et a fait savoir qu’il était revenu dans son pays malgré les différentes options qui s’offraient à lui.
« J’ai choisi d’aller dans mon pays… »
« J’ai choisi d’aller dans mon pays, la RDC, et c’est ici que je suis présentement», a lancé le mis en cause dans sa vidéo diffusée sur le réseau social. Du côté des autorités canadiennes, cette apparition sur le réseau social est une occasion de mettre la main sur lui. «Ça facilite la tâche, ça va donner plein d’indices. On va être capable de faire des corrélations, puisque la police a présentement des informations qui ne sont pas publiques», a fait savoir l’ex-enquêteur de la Sécurité du Québec Paul Laurier.
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