Plus de deux années après le décès de l’ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe, des conflits subsistent toujours autour de sa dépouille. L’ancien chef de l’Etat mort le 06 septembre 2019, avait été inhumé dans son village natal. Cependant, au cours du mois de mai 2021, son exhumation avait été ordonnée par un chef local qui avait été saisi par un villageois.
La décision « est marquée par de nombreuses irrégularités »
D’après le chef traditionnel, le lieu de sépulture de l’ancien chef de l’Etat ne répondait pas aux coutumes. L’objectif visé est d’amener le corps à la capitale Harare, pour enterrer l’ex-président au cimetière des Héros de la Nation. Cette décision a cependant suscité la réaction de trois enfants du défunt qui contestent le jugement du chef traditionnel. Ces derniers estiment que celui-ci n’a pas le droit de rendre une telle décision sur la façon dont leur père a été enterré. Selon leur avocat Fungai Chimwamurombe : « La décision du chef traditionnel est marquée par de nombreuses irrégularités. Par exemple, il n’a pas l’autorité pour rendre un tel jugement. Mais la Cour considère que les enfants de Mugabe sont étrangers à cette affaire. Par conséquent, ils ne sont pas habilités à faire appel du jugement. Nous contestons cette décision et allons faire appel devant la Haute Cour de justice du Zimbabwe » a-t-il déclaré.
Notons que ce n’est pas la première fois que la manière dont l’ancien président a été enterré est contestée. En effet, ce sujet avait créé un bras de fer entre l’actuel gouvernement et la famille du défunt qui ne s’accordaient pas sur le lieu de sépulture de Robert Mugabe.
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