La récente affaire de Christopher Kayumba, nouvel opposant déclaré de Paul Kagame défraie la chronique dans le pays et renforce l’idée selon laquelle il ne fait pas bon de s’opposer au leader rwandais. En mars dernier il annonçait la création du parti d’opposition, la Plateforme rwandaise pour la démocratie (PRD). Peu de temps plus tard, celui qui était professeur d’université se faisait accuser par une ancienne élève de viol.
Des faits que l’accusatrice Fiona Ntarindwa situe au courant de l’année 2017. Se servant de son compte twitter, elle a accusé son ancien professeur Christopher Kayumba de viol. Une chronologie que les proches du nouvel opposant juge déconcertante. Mais pour les autorités, l’arrestation de M. Kayumba n’a rien à voir avec ses nouvelles orientations professionnelles. Donc aucun lien avec le président Kagame, officiellement !
L’histoire de M. Kayumba rappelle celle de l’opposante Diane Rwigara qui a eu maille à partir avec les autorités judiciaires de son pays après s’être opposée publiquement au président Kagame. Ce dernier à qui l’on attribue les progrès de son pays et la stabilité gagnée après l’effroyable génocide de 1994 ne fait pas toujours l’unanimité, mais qu’à cela ne tienne, selon son entourage.
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