Le chef de la diplomatie française a profité du déplacement qu’il a effectué à New York dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU pour revenir une fois encore sur la crise des sous-marins qu’il y a eue avec la Grande Bretagne, les Etats-Unis et l’Australie. Au cours de la sortie médiatique qu’il a effectuée, Jean-Yves Le Drian a fait remarquer que le sujet est d’abord « celui de la rupture de confiance entre alliés ». Aussi, selon lui, la situation nécessite-t-elle « des réflexions lourdes entre Européens ».
Ces déclarations du chef de la diplomatie française interviennent dans un contexte où la France martèle de façon assez ouverte sa volonté de développer au sein de l’Europe un pôle autonome sur le plan militaire. Jean-Yves Le Drian n’a pas manqué de revenir sur les points de désaccord de la France sur le dossier relative à la crise des sous-marins.
Il déplore la « brutalité de l’annonce »
Il a notamment accusé l’actuel locataire de la Maison-Blanche sur « brutalité de l’annonce » sur nouvelle alliance stratégique avec l’Australie et le Royaume-Uni au mépris du contrat de sous-marins français à Canberra d’un montant de plus de 50 milliards d’euros. « L’alliance ça veut dire la transparence », « la prévisibilité », « l’explication », « se parler », « ne pas se cacher », a réaffirmé le ministre français des Affaires Etrangères alors à New York dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU.
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