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Bénin : une cinquantaine de présumés prostituées recouvrent leur liberté

Photo DR

La cinquantaine de femmes arrêtées par la police républicaine dans la nuit du samedi 23 octobre au dimanche 24 octobre 2021 à Cotonou sont désormais libres de leur mouvement. Les travailleuses du sexe interpellées sur instruction du préfet du Littoral, Alain Orounla ont été présentées au procureur de la République ce lundi 25 octobre 2021. Après leur audition, elles ont été libérées par le procureur Jules Ahoga.

Leur rétention dans les mailles de la justice n’aura duré que quelques heures. Les femmes interpellées au cours du week-end écoulé ont retrouvé leur liberté après leur présentation au procureur du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Elles ont été relaxées par le procureur de la République, Jules Ahoga. Elles sont près d’une cinquantaine à être arrêtées pour atteinte aux bonnes mœurs. Pour rappel, ces dernières ont été interpellées dans le 5è arrondissement de Cotonou à Jonquet et dans le 11è arrondissement.

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Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Dans tous les pays du monde civilisé, la prostitution est un métier légalisé et encadrée Est- elle légalisée et encadrée au Bénin ?
    N’est-ce pas grotesque qu’un préfet, représentant de l’Etat aille se promener la nuit dans les discos pour ensuite ordonner le rafle des filles les accusant <>.
    Décidement les ministres, et autres représentants de l’Etat chez nous, ne savent qoi faire, n’ont rien à faire, c’est pourquoi on les voit se précipiter pour inaugurer la rentrée des classes, le début des examens comme s’il n’y rien de plus sérieux à faire. Ailleurs on observe rien de ce genre.
    Un préfet n’a pas sa place dans les discos, mais dans son cabinet et dans les différentes communes de son département, où il est à cheval pour conseiller, pour diriger des séances de travail et de réflexion afin de renforcer la recherche des innovations censés d’améliorer la performance de l’Etat et l’amélioration de qualité de vie des populations.
    Cet acharnement de l’Etat martial toujours observé en Afrique, où le préfet se présente en tenue martiale pour se démarquer de la population démontre les séquelles de l’administration coloniale que nous traînons toujours encore avec nous. En Allemagne, jamais vu « die Regierungspräsidenten>> se présenter en tenue martiale.
    C’est un Etat incertain de son pouvoir sur ses administrés qui est toujours entrain d’intimider.

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