Comme il l’avait annoncé le jour même de sa condamnation, qu’il irait jusqu’au bout, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a fait appel de sa condamnation à un an de prison ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, a annoncé la presse française. L’ancien président a fait l’appel avec 13 autres co-prévenus parmi les 14 condamnés dans l’affaire. Les 13 autres co-prévenus sont d’anciens cadres de la campagne de l’UMP, devenue LR, de même que des cadres de la société Bygmalion qui étaient les organisateurs des meetings et des experts-comptables.
Au même moment que l’ancien chef d’Etat et ses co-prévenus ont fait appel de leur condamnation, le parquet de Paris a également formé un « appel incident » à l’encontre de 11 des 14 condamnés pour donner la possibilité à la cour d’appel qui les jugera, d’aggraver les peines. Le parquet a indiqué avoir fait appel uniquement à l’encontre de ceux qui ont fait appel à leur condamnation en première instance. La condamnation des trois autres devient donc définitive. Il s’agit de Bastien Millot et Sébastien Borivent qui n’ont fait appel que sur les intérêts civils et Philippe Briand qui n’a du tout pas fait appel. Ils ne sont pas concernés par la décision du parquet.
De vaines tentatives d’humiliation
« J’irai jusqu’au bout dans cette quête qui dépasse mon cas personnel car chacun peut un jour se trouver confronté à l’injustice », avait affirmé Nicolas Sarkozy le soir de sa condamnation dans un message publié sur les réseaux. Il a dénoncé des « vaines tentatives d’humiliation ». Pour rappel, il a été le premier président français à avoir été condamné à une peine de prison.
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