Accompagnés des membres du Raid et de la BRI de Lyon, les enquêteurs de la police judiciaire de Saint-Etienne ont mis la main sur un important arsenal de guerre à la suite d’une perquisition au domicile des individus proches de l’extrême droite, a rapporté BFMTV. Citant des sources policières le média a rapporté qu’un « véritable arsenal de guerre » a été découvert dans une bâtisse isolée logée derrière d’épaisses rangées d’arbres du massif du Pilat, dans la Loire. Il s’agit des armes et de véhicules de guerre.
La perquisition a eu lieu après que la préfecture ait reçu l’information faisant état de trois personnes s’entraînant au maniement des armes, a rapporté BFM. La quarantaine d’hommes armés qui a effectué la perquisition a découvert « des milliers de munitions, des véhicules de l’armée américaine, des fusils d’assaut, des pistolets automatiques, des lunettes à visée nocturne… », a confié une source à BFM précisant « qu’aucun projet de nature terroriste n’a à ce jour été détecté ». Les forces de l’ordre ont également découvert des salles d’opération.
Des autonomistes
Trois personnes ont été interpellées au cours de l’opération dont deux hommes et une femme. Le leader du groupe, un homme de 43 ans, a été placé en détention provisoire alors que les deux autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Lorsqu’on les a interrogés sur leur mode de vie survivaliste, les mis en cause ont affirmé être des « autonomistes ». Pour justifier par ailleurs, leur stock d’armes et leurs entraînements, ils ont fait allusion aux périodes de ruptures connues à l’époque des gilets jaunes et du Covid-19, a rapporté BFM.
Les faire reculer
Il y deux semaines, la police avait annoncé avoir déjoué un attentat terroriste visant une mosquée havraise ainsi qu’un lycée planifié par un individu d’extrême droite. Dans une tribune publiée sur Mediapart, sur l’extrême droite, de nombreuses personnalités universitaires, politiques et médiatiques ont « constaté ces derniers jours, à Lyon et ailleurs, ces dernières semaines, une accélération de ces violences. […] Il est temps d’inverser la situation. Notre devoir, à toutes et tous, est de les faire reculer, » ont-ils déclaré.
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