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IVG au Bénin: on ne peut sécuriser une vie au détriment de l’autre (Père Okpeitcha)

Le père Eric Okpeitcha était l’invité de l’émission Diagonale de la webtv Bi News ce samedi 30 octobre 2021. Le thème abordé avec l’homme de Dieu était tout naturellement la loi sur l’avortement au Bénin. Il est vrai que l’église a suffisamment exprimé son opinion sur le sujet, ces derniers jours, mais le père Okpeitcha, directeur de la Cellule de communication des évêques, a clarifié plus encore la position de la Conférence épiscopale. Il reconnaît que le gouvernement en décidant d’assouplir un peu plus les conditions d’accès à l’avortement veut éviter les IVG clandestines, causes de décès. Il pense à sécuriser l’avortement, mais à partir du moment où une femme tombe enceinte, il y a déjà deux vies.

« L’Eglise retient que la grossesse n’est pas une partie de la femme. C’est un autre être humain qui pour quelques mois demeure dans l’utérus de la femme. Et donc il est porté lui-même à sortir de ce milieu pour prendre son autonomie comme un être humain, s’il a la chance de naître. S’il y a deux êtres qui sont ensemble, pourquoi sécuriser l’un au détriment de l’autre ? » s’interroge le prêtre. Il soutient qu’aucun homme n’a le droit de disposer de la vie d’autrui. « L’église retient que Dieu seul est auteur et maître de la vie. (Il est le) seul à en disposer ». Quand on lui parle des formes de détresses qui pourraient justifier les avortements, il bat en brèche.

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Il faut travailler sur la conscience des hommes et des femmes

Pour lui, une femme peut déclarer qu’elle est dans une détresse matérielle et il n’y a pas grand-chose qui puissent lui donner tort parce que c’est elle qui ressent cette détresse. « Vous êtes à sa place ? Vous savez comment elle vie » ? lance t-il aux journalistes qui voulaient lui parler des décrets d’application de la loi. L’abbé Eric Okpeitcha a par ailleurs évoqué les conséquences spirituelles et mystiques de l’avortement. A l’en croire, il arrive que des femmes avortent et que toute leur vie bascule.

Pour ce qui est du « respect de la sacralité de la vie, il n’y a pas de dynamique d’évolution »

Ce qui doit être fait selon lui, c’est de travailler sur la conscience des hommes et des femmes, éduquer. « L’action principale de l’Eglise, c’est la conscience de l’homme et de la femme par rapport au respect de la vie. L’église est à ce niveau, éduquer. Nous avons déjà des structures pour accompagner les femmes en détresse comme la Caritas » a-t-il déclaré. Ce que l’Eglise catholique souhaite c’est le « respect de la sacralité de la vie . Il n’y a pas de modernité dans ce sens-là. Il n’y a pas de dynamique d’évolution » réfute le directeur de la Cellule de communication des évêques.

7 réponses

  1. Avatar de Sonagnon
    Sonagnon

    Autoriser une interruption de grossesse jusqu’à 3 mois, pour cause de détresse matérielle, professionnelle et morale, est une limite à ne pas franchir.

    Lorsqu’on est en détresse matérielle, professionnelle et morale, on ferme ses jambes ou on prend toutes les précautions nécessaires pour ne pas être enceinte !!!

    C’est une question morale et de respect de la vie humaine.

    Interrompre une grossesse, même en milieu médical, peut avoir des conséquences graves.

    Si une personne malgré une interdiction s’autorise d’y avoir recours, elle sera seule responsable des conséquences.

    Moi, je propose au gouvernement d’enlever ce volet,dans le cadre d’une deuxième lecture de la loi.
    Et se limiter à dépénaliser les avortements de confort; de prévoir des amendes à payer aussi bien pour le praticien que la personne qui y a recours.

    Si le gouvernement pour se faire bien voir en occident, préfère faire fi de l’opinion de son peuple, qu’il sache qu’il y aura alternance dans ce pays quoi qu’il arrive, et la volonté populaire sera de règle .

    1. Avatar de NATCHABA WATTRA
      NATCHABA WATTRA

      Soso comment vas tu?

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « on ne peut sécuriser une vie au détriment de l’autre » Pourquoi « au détriment » mon père ? Ceux qui président aux affaires des humains ont fait leur part.

    Il suffirait pour faire la sienne, que l’Eglise étende sa Miséricorde à tous les enfants dont les mères choisiraient librement de suivre vos conseils, d’accoucher quand même, puis d’abandonner un enfant dont elles ne peuvent, ou ne veulent s’occuper.

    La vie de Don BOSCO, Mère Thérésa montrent la voie au Clergé béninois,

    Action, mon père ! action ! Pour Dieu et ses créatures
    «Non nobis Domine, non Nobis Sed Nomini Tuo da Gloriam* »
    *Rien pour nous Seigneur, rien pour nous, mais Tout pour la Gloire de ton Nom

    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de JKXS
      JKXS

      du bon latin qui a rongé la tête de Sonagnon et Vodounon=> ils furent renvoyés en 6ème au Collège Notre Dame de Cotonou ..

      1. Avatar de Vodounon
        Vodounon

        Désolé pour toi. Je suis Béhanzinois.

        1. Avatar de JKXS
          JKXS

          A vrai dire tu étais dans les temples vodouns et sortais les vendredis avec ton une calebasse pour quémander à houndjroto. C’est grâce à Martin D Azonhiho que tu fus libéré des féodaux…la suite on la connais tous tu passas le cepe à 19 ans et demi et fus orienté au lycée Béhanzin et tu travaillais assez bien tu étais le tonton du Proviseur , car très âgé…pas fâché

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    J’aime ces propos.
    S’il peut aller dire la même chose à ses collègues français pédo. philes, ce serait très bien.

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