Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon avaient été interpellés après les violences préélectorales en avril 2021 et poursuivis pour «Terrorisme et atteinte à la sureté de l’Etat», leur chef d’accusation a ensuite été requalifié «Adhésion à une atteinte en vue de commettre un acte terroriste pour déstabiliser les institutions de la nation.» La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terroriste (CRIET) a annoncé ce mercredi 27 octobre 2021 la levée de la mesure de placement sous mandat de dépôt des opposants Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon. Le juge des libertés et de la détention a décidé de leur mise sous contrôle judiciaire. Leur avocat, Maitre Barnabé Gbago a donné les raisons qui ont milité à leur libération.
L’ex-ministre Alexandre Hountondji et l’ex-directeur de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA), Joseph Tamègnon sont désormais libres de leur mouvement depuis ce mercredi 27 octobre 2021 mais ils sont placés sous convocation. Joint par Frissons Radio, leur avocat, Maitre Barnabé Gbago a donné plus d’explications sur les raisons qui ont milité en faveur de leur libération. Selon lui, «le juge des flagrants délits s’est déclaré incompétent». Ensuite, «le juge d’instruction a posé son interrogatoire et les a renvoyés devant le juge des libertés et de la détention» de la Criet. Enfin, «le juge des libertés et de la détention a apprécié en suivant aussi les réquisitions du procureur spécial» qui «a parlé de garanties suffisantes de présentation» pour les cinq personnalités libérées.
Se présenter devant le juge des libertés
Selon maitre Barnabé Gbago, Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon «sont placés à partir d’aujourd’hui sous contrôle judiciaire.» Cela veut dire quoi ? «Tous les deux mois, ils devront se présenter au juge des libertés et de la détention.» «Ils vont rentrer chez eux mais ils vont laisser leur passeport et ils ne doivent pas sortir du territoire national. Evidemment s’ils sortent, il y a un mandat d’arrêt à leur encontre» a-t-il précisé. Il n’a pas manqué de faire savoir que «les procédures continuent au niveau du juge d’instruction. Ils seront convoqués et ils savent qu’ils doivent se présenter.»
Il faut signaler qu’à part la libération d’Alexandre Hountondji et Joseph Tamègnon, il y a également Tchassenti Ibrahim, de Souza Jean Bosco et Koudjo Emile qui sont aussi relaxés mais sont placés sous convocation.
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