Avec le réchauffement climatique dont les effets se font de plus en plus ressentir sur toute la terre, au-delà des scientifiques, tout le monde a désormais conscience de la disparation potentielle de l’humanité si le réchauffement planétaire maintient sa vitesse actuelle. Mais plus que tout le monde, les scientifiques ont conscience du danger et depuis des décennies ont déjà commencé par explorer d’autres planètes pour voir si elles sont habitables. Abordant cette possibilité, une équipe de recherche dirigée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA a récemment créé un calendrier pour l’expansion humaine potentielle au-delà de la Terre avec la colonisation de l’espace.
D’après leurs découvertes, nous avons le potentiel de devenir interplanétaires d’ici la fin du siècle et intragalactiques d’ici la fin du 24e siècle. L’équipe responsable de l’étude était dirigée par Jonathan H. Jiang, scientifique principal et chef de groupe à la section des sciences de la Terre du JPL de la NASA. Pour le bien de leur étude, Jiang et ses collègues ont proposé que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (et le développement des armes nucléaires), l’humanité est entrée dans une « fenêtre de péril » dont elle doit encore s’extraire.
Des destinations sélectionnées à travers le système solaire
Essentiellement, à partir de ce point, les êtres humains ont eu la capacité de se détruire eux-mêmes, soit à la suite d’une guerre nucléaire, d’une guerre biologique ou d’un changement climatique anthropique. Pour déterminer si les humains ont le potentiel de s’étendre au-delà de la Terre avant que nous ne la détruisions, en nous anéantissant, ils ont créé un modèle fondamental qui prédit les dates de lancement les plus précoces possibles pour les missions en équipage humain de l’espace cis-lunaire vers des destinations sélectionnées à travers le système solaire et étoiles voisines.
Un programme d’exploration spatiale agressif et soutenu
« Nos résultats suggèrent que les premières missions avec équipage humain à atterrir sur Mars, certains objets de la ceinture d’astéroïdes et certaines lunes de Jupiter et de Saturne peuvent avoir lieu avant la fin du 21e siècle. Les lancements de missions interstellaires avec équipage humain vers des destinations d’exoplanètes situées à environ 40 années-lumière du système solaire sont considérées comme possibles au cours du 23e siècle et le lancement de missions intragalactiques d’ici la fin du 24e siècle », indique l’étude pré-publiée sur arxiv.org.
« Un programme d’exploration spatiale agressif et soutenu, qui comprend la colonisation, est essentiel à la survie à long terme de la race humaine, » ont conclu les chercheurs. Toutefois, pour d’autres scientifiques, cette hypothèse de vie extraterrestre n’est qu’une utopie. « Si on parle de planètes extrasolaires, que les choses soient claires : on ne migrera pas là-bas », avait déclaré en 2019, Michel Mayor, astrophysicien, spécialiste des exoplanètes et prix Nobel de physique.
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