Nucléaire : les sanctions seront levées si « l’Iran change de cap », selon les leaders occidentaux

Ebrahim Raïssi (Photo AFP)

Les leaders de 4 pays occidentaux dont les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exprimé samedi en marge du sommet du G20 leur détermination à empêcher l’Iran d’avoir l’arme nucléaire, tout en invitant ce dernier à reprendre le respect de l’accord nucléaire de 2015 afin « d’éviter une escalade dangereuse ». « Nous avons exprimé notre détermination à faire en sorte que l’Iran ne puisse jamais fabriquer ou acquérir une arme nucléaire, ainsi que notre inquiétude vive et croissante face au rythme accéléré des mesures provocatrices prises par l’Iran dans le domaine nucléaire, telles que la production d’uranium hautement enrichi et d’uranium métal enrichi », ont affirmé les dirigeants dans un communiqué commun.

Les leaders des quatre pays, qui espèrent convaincre Téhéran d’arrêter d’enrichir l’uranium à des niveaux proches de la qualité militaire, ont déclaré qu’ils voulaient une solution négociée. « Nous sommes convaincus qu’il reste possible de rapidement parvenir à, et mettre en œuvre, un accord sur le retour au respect du PAGC afin de garantir à long terme que le programme nucléaire iranien est exclusivement destiné à des fins pacifiques, et de prévoir une levée des sanctions », ont-ils affirmé à l’issue de leur réunion.  

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Le seul moyen sûr d’éviter une escalade dangereuse

Toutefois, « cela ne sera possible que si l’Iran change de cap », ont déclaré le président américain Joe Biden, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un communiqué. « Nous appelons le président Raïssi à saisir cette opportunité et à renouer avec un effort de bonne foi pour conclure nos négociations de toute urgence. C’est le seul moyen sûr d’éviter une escalade dangereuse, qui n’est dans l’intérêt d’aucun pays », ont-ils déclaré.

L’accord nucléaire de 2015 s’est effondré après que le président américain de l’époque, Donald Trump, s’en soit retiré en 2018, incitant Téhéran à enfreindre diverses limites sur l’enrichissement d’uranium. Les pourparlers entre l’Iran et les puissances mondiales visant à sauver l’accord, qui ont commencé en avril, devraient reprendre fin novembre, a déclaré mercredi le principal négociateur nucléaire de la République islamique.

Une réponse

  1. Avatar de paulemilegrenier@gmail.com
    paulemilegrenier@gmail.com

    Ils ont du front ces tarés pour demander à l’Iran de respecter un accord qu’ils n’ont même pas respecté . Ces pays cherchent vraiment des troubles pour de nouvelles guerres comme d’habitude .

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