La République islamique d’Iran est depuis plusieurs années en froid avec les Etats-Unis, sur le dossier du nucléaire. En effet, l’ancien président américain Donald Trump avait décidé, en 2018, de se retirer unilatéralement de l’accord sur le nucléaire iranien qui contraignait Téhéran à ne pas chercher à obtenir l’arme atomique et à réduire son programme nucléaire. Cela en échange d’un allègement des sanctions de l’ONU.
Il doute des réelles intentions de Washington
Donald Trump avait donc décidé de réimposer les sanctions économiques sur l’Iran. De son côté, Téhéran a répliqué en augmentant de façon drastique le niveau de production de son uranium. Cependant, depuis que le démocrate Joe Biden a pris la place du milliardaire républicain à la tête des Etats-Unis, son administration s’est montrée ouverte à une reprise du dialogue avec l’Iran, dans le but de sauver l’accord. Néanmoins, ce dernier doute des réelles intentions de Washington. Pour cela, Téhéran exige aux Etats-Unis de débloquer ses 10 milliards de dollars qu’il a dans plusieurs banques étrangères.
Les négociations au point mort
Dans une interview accordée à la télévision d’Etat, dans la soirée d’hier samedi 02 octobre 2021, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que si les Etats-Unis « ont de réelles intentions (de sauver l’accord), qu’ils libèrent une partie de nos avoirs, par exemple dix milliards de dollars gelés dans des banques étrangères, et les restituent à l’Iran ». Pour rappel, les négociations entre l’Iran et les puissances étrangères ayant signé l’accord sur le nucléaire uranien sont au point mort depuis le mois de juin 2021. En outre, la République islamique continue de subir de plein fouet les affres des sanctions économiques dont elle fait l’objet depuis plusieurs années.
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