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« Pandora Papers » et Agressions dans l’église : apparentements terribles

La concomitance des deux faits, l’un concernant l’Église de France, l’autre dévoilant l’étonnante voracité de personnages mis en cause dans les PANDORA PAPERS a quelque chose d’invraisemblable. La publication dans la presse des enquêtes sur les cas de violences  sexuelles fréquentes dans l’Église Catholique romaine semble  sans rapport, si l’on ose dire, avec les multiples forfaits des responsables politiques et financiers sur le continent et un peu partout dans le monde.

Pourtant, la respectable Institution qu’est l’Église (de France) s’est tout autant compromise par l’exception que soulève à chaque coup ses défenseurs. Qui, comme d’habitude, brandissent les questions des réformes nécessaires pour sa survie. Nombreux sont ceux qui  ne croient guère à un miracle qui viendrait de ce coté-là. D’ailleurs, la polémique sur la hiérarchie de certaines règles du Droit Canon, telle que la Confession, a été vite éteinte.

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Quant à nos As de la dissimulation financière, que brandit-on contre eux ? Quelques réformes dont on se contente de rappeler les principes de sommet en sommet. Les paradis fiscaux et autres opérations de blanchiment d’argent, de fraudes et d’évasions fiscales ont leurs adeptes, prêts à sacrifier tout le continent, s’il le faut. Et sans souci aucun.

Ce qui fait ressembler les uns aux autres dans ces affaires, ce sont les chiffres effarants avancés quant aux victimes et à l’ampleur  des dégâts. Les enquêtes rassemblent, à bien y penser,  des individus qui ont oublié les sacro-saints devoirs qui justifient  leur  FOI. Les autres personnages, sans foi ?!, ont eux-mêmes, mis en évidence leur forfaiture, en niant et surtout en menaçant de procès les diffuseurs des nouvelles sur leur énorme fortune cachée. Et à en juger par les sommes en milliards révélées, les victimes des PANDORA PAPERS pourraient se compter également en milliards de tètes de pipe, vu l’état économique de bon nombre de pays concernés.

Pas de repentance de la part de ces dirigeants et personnalités. Ils n’ont rien pris, n’ont jamais eu de comptes ouverts nulle part. Et quand bien même qu’il y en aurait en leur nom, c’est tout juste pour ne pas s’en servir. Contrairement à l’Église de France qui, elle, pense à en finir pour de bon avec l’impunité, et surtout à dédommager les centaines de milliers de personnes dont a parlé la bien nommée Commission Sauvé.

Florentin CODO

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Lire La prise de positon. Publiée en octobre 2015 dans la Nouvelle Tribune. De notre regretté  Vincent FOLY.

Une réponse

  1. Avatar de Mike
    Mike

    triste mais vrai…

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