Alors qu’il n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature pour la présidentielle qui est dans six mois, l’ancien président français, François Hollande a assuré à Éric Zemmour qu’il ne « sera pas président de la République » même s’il venait à être candidat. « Éric Zemmour ne sera pas le Président de la République. L’extrême droite ne gagnera pas l’élection présidentielle. Mais les idées, les thèmes, les discours, les mots, les démons, devrais-je dire, qui se sont inoculés, eux sont dangereux » a déclaré Hollande sur BFMTV.
Hollande a dénoncé comme de nombreuses d’autres personnes, les discours de Zemmour sur l’immigration, sur la perte d’identité et sur le grand remplacement. Enumérant les décisions qu’un président peut prendre, l’ancien chef d’Etat a estimé que le polémiste n’est pas en mesure d’assurer une telle fonction, puisque selon lui, la présidentielle, n’est pas un « divertissement ».
« La présidentielle, ce n’est pas un divertissement »
« La présidentielle, ce n’est pas un divertissement, ce n’est pas une tombola […]. C’est celui qui peut engager la force, déclencher l’arme nucléaire […] et prendre des décisions qui peuvent décider de la guerre ou de la paix […]. Prendre un farfelu dangereux comme éventuel Président de la République, c’est prendre un risque, pas seulement pour soi, mais pour son pays », a estimé le prédécesseur de Macron.
A propos du divertissement que la présidentielle n’est pas, Eric Zemmour n’avait pas pu s’empêcher mercredi, de s’offrir un petit moment de distraction lorsqu’il avait pointé une arme de précision sur des journalistes tout en ricanant. « Ça rigole plus, hein ! Poussez-vous, allez, reculez, reculez ! », s’est-il amusé en braquant le fusil sur les hommes des médias en visite au salon Milipol.
« C’est horrifiant »
Mais très vite, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, s’était insurgée contre cette blague, qui pour elle, a été du mauvais goût. « Viser des journalistes avec une arme en leur disant reculez ! n’est pas drôle. C’est horrifiant. Surtout après avoir dit sérieusement vouloir réduire le pouvoir des médias. Dans une démocratie, la liberté de la presse n’est pas une blague et ne doit jamais être menacée », a écrit la ministre.
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