Les Burkinabés comptent visiblement tout mettre en œuvre pour faire partir les soldats français de leur pays. En effet, dans la soirée d’hier dimanche 21 novembre 2021, une soixantaine de véhicules blindés de l’armée française avait été bloquée par des manifestants dans la localité de Laongo, à 30 kilomètres de Ouagadougou, sur la route menant au Niger voisin.
Les gendarmes burkinabés avaient lancé des gaz lacrymogènes
A ce moment, plusieurs personnes s’organisaient au cas où le convoi déciderait de repartir. Notons que ce n‘est pas la première fois que les populations bloquent des engins de l’armée française. Dans la nuit de samedi au dimanche dernier, plusieurs manifestants avaient voulu entrer de force dans un site de la ville de Kaya, dans le centre-nord du pays, où les soldats français se trouvaient. Aussi, ont-ils bloqué un convoi militaire de la France. Pour disperser la population, les soldats français avaient ouvert le feu. Par ailleurs, les gendarmes burkinabés qui étaient également présents, avaient lancé des gaz lacrymogènes. Après des négociations menées par les autorités locales, il est parvenu à quitter Kaya pour Ouagadougou. Suite aux tirs de sommation, quatre personnes ont été blessées, selon plusieurs sources concordantes.
Les populations manipulées selon Jean-Yves Le Drian
L’état-major de l’armée française, n’a cependant pas fait cas de blessés. Rappelons que le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian a été récemment interrogé sur la situation. Pour lui, les populations en question sont manipulées. « Il y a des manipulateurs, là aussi, par des réseaux sociaux, des fausses nouvelles par l’instrumentalisation d’une partie de la presse, qui jouent contre la France. Certains même parfois inspirés par des réseaux européens, je pense à la Russie » a-t-il notamment déclaré, tout en soulignant que les appels au départ de la France de certains pays africains sont diffusés sur les réseaux spécialisés.
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