,

Biden agressé dans une vidéo parodique : un élu allié de Trump sanctionné

Il l’a retiré, mais cela n’a pas empêché le Congrès de lui infliger une punition. Paul Gosar, élu républicain de l’Arizona et soutien indéfectible de Donald Trump, a écopé d’un blâme officiel voté le mercredi 17 novembre 2021 par la majorité de ses collègues. Le blâme public encore appelé « censure » est la plus grande punition qu’on peut infliger à un membre de la Chambre des représentants aux Etats-Unis. En effet, il est reproché à ce dernier d’avoir tweeté une vidéo d’animation dans laquelle il se met en  scène un peu comme dans un manga japonais, sabre en main.

223 voix favorables contre 207

Avec l’arme blanche, on le voit donner la mort à sa collègue Démocrate Alexandria Ocasio-Cortez. Il est même allé plus loin dans son imagination, puisque dans la même vidéo d’animation, le Républicain a également attaqué le président des Etats Unis Joe Biden, toujours avec son sabre. Seulement deux Républicains ont voté pour la sanction infligée à Paul Gosar. Au total, la motion de censure a recueilli, 223 voix favorables contre 207. La Chambre des représentants n’a donc pas toléré à sa majorité cette vidéo parodique qui a recueilli des millions de vues avant que son auteur ne la retire, sans présenter publiquement des excuses à la jeune élue Démocrate et à Joe Biden.

Publicité

Les conséquences de ses actes

Il n’a également pas manifesté un quelconque remord en public pour son acte. L’élu Républicain qui siégeait dans des commissions parlementaires, va devoir partir de ces commissions. Il reste cependant à la Chambre des représentants. En clair, M Gozar n’a pas été destitué. Kevin McCarthy, le patron des Républicains à la Chambre des représentants a dénoncé le vote de censure contre l’intéressé. Pour lui, il s’agit d’un abus de pouvoir du camp d’en face, c’est-à-dire les Démocrates. Il trouve que ceux-ci ne voulaient pas prévenir d’hypothétiques violences, en infligeant cette sanction à son collègue. Ils voulaient juste manifester leur « contrôle » sur la chambre basse du Congrès.

« Les représentations de violence peuvent inciter des violences réelles »

Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, pense quant à elle, que « les représentations de violence peuvent inciter des violences réelles et mettre en danger la sûreté des élus comme on l’a observé le 06 janvier 2021 » lors de l’attaque contre le Capitole. Paul Gosar est d’ailleurs connu pour avoir jeté des fleurs aux émeutiers du 06 janvier dernier. Il est un fan des théories de fraudes électorales développées par Donald Trump après sa défaite à la présidentielle l’année dernière. L’homme est un allié indéfectible de l’ancien président Républicain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité