Dès l’année académique 2022-2023, la langue russe fera partie des disciplines obligatoires enseignées à l’université en Centrafrique. La décision a été rendue publique par le chef de l’État centrafricain, Faustin Archange Touadera dont les propos ont été relayés par un média local. Le but de cette réintroduction est de renforcer la coopération entre la Russie et la Centrafrique.
La langue russe revient au programme dans les établissements scolaires et à l’université en Centrafrique. La directive a été expressément donnée par l’actuel président du pays, Faustin Archange Touadera. Soustrait des matières enseignées après la chute en 1979 de l’empereur Mokassa, elle revient à l’université à la rentrée 2022-2023. À l’inverse du chinois et de l’espagnol qui sont également enseignés à l’université, la langue russe sera obligatoire dès la première année de Licence.
Elle sera également enseignée comme une discipline obligatoire jusqu’au master. Selon les directives de l’exécutif, elle remplacera l’espagnol en tant que matière obligatoire. Les préparatifs sont en cours afin que la réintroduction soit une réalité dès la rentrée prochaine. À cet effet, le ministre de l’Enseignement supérieur se rendra en janvier à Moscou pour une rencontre avec son homologue. Les deux devront discuter des modalités pour la venue d’enseignants russes en Centrafrique.
Une mesure pour dynamiser les liens entre les deux pays
Le retour du russe parmi les langues enseignées en Centrafrique a pour objectif de consolider les liens entre la Centrafrique et la Russie. En effet, depuis 2018, les deux pays ont signé un accord de coopération militaire. Il est ainsi convenu que la Russie enverra des instructeurs et procèdera aussi à la formation de militaires centrafricains dans des établissements en Russie. D’après certains proches du Président, la Russie épaule la Centrafrique dans le conflit armé avec les rebelles.
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