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Mali, Guinée: les délais et sanctions de la Cedeao sont irréalistes selon NDSS

La Cedeao peine à se faire entendre par Bamako. Le délai exigé par l’organisation pour la tenue des élections au Mali ne sera pas respecté. L’institution sous-régionale visiblement en mal d’autorité fait une nouvelle fois recours aux sanctions contre le pouvoir de Bamako. Inutile de rappeler que bien avant le dernier sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, le représentant au Mali de l’organisation sous-régionale avait été expulsé. En Guinée, où une junte est également au pouvoir on n’est moins radical avec la Cedeao. Cependant on ne veut pas qu’elle envoie un médiateur dans le pays.

La Cedeao « n’en sortira pas indemne »

Le Mali et la Guinée, sont frappés par des sanctions visant individuellement les militaires au pouvoir. Nourou Dine Saka Saley, pense que ces délais imposés par la Cedeao aux militaires dans ces pays et les sanctions prises à leur encontre , sont « irréalistes et irréalisables ». C’est du moins ce qu’il a fait savoir dans une publication sur sa page facebook. Le juriste estime que « nous sommes à la fin d’un cycle et que la Cedeao déjà affaiblie par les comportements et actes de ses Etats membres bravant et ne respectant pas les décisions de ses institutions, n’en sortira pas indemne ».

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La crainte « des précédents de légitimation des militaires »

Il est par ailleurs persuadé que certains chefs d’Etat de la Cedeao sont menacés par l’idée que «  les transitions malienne et guinéenne soient des succès parce que pouvant constituer des précédents de légitimation des militaires, surtout très jeunes, et donc des portes ouvertes à la légitimation des intrusions de ces derniers dans les crises politiques pour apporter le même succès aux autres pays en crise ou en risque de crise ».

Le juriste pense aussi « sans être de mauvais augure, que  certains Chefs d’Etat feraient et donneraient tout pour plomber les transitions maliennes et guinéenne, notamment par des mesures et choix d’imposition irréalistes et irréalisables dans le but de créer un bras de fer interne (populations-dirigeants de transition) et externe (dirigeants de transition-Cedeao des Chefs d’Etat ».

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Je ne pense pas qu’être jeune – et peut-être sincère au début – soit un gage de probité et de qualification pour diriger un état.
    Surtout lorsqu’on regarde les violences contre les populations et le manque absolu de résultat obtenu par ses jeunes « sauveurs », dans les missions de défense pour lesquelles ils ont été formés.

    \\\\ ///
    (@_@)

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