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RDC : Kabila accusé d’avoir détourné 138 millions $, une banque suisse pointée du doigt

L’UBS, une banque suisse est éclaboussée dans l’affaire de détournement de deniers publics dans lequel est indexé l’ancien Président Joseph Kabila et ses proches. D’après les informations révélées par Public Public Eye et le consortium de médias et d’ONG, cette banque fait partie des banques ayant permis des transactions douteuses qui ont servi à enrichir le clan Kabila.

Plusieurs intermédiaires, dont la banque suisse UBS, ont contribué au détournement de fonds publics opéré par Joseph Kabila et certains de ses proches. C’est l’une des révélations faites par Public Eye et le consortium de médias et d’ONG ayant divulguée l’affaire vendredi. La banque norvégienne est notamment accusée d’avoir fermé les yeux sur des transactions douteuses malgré les exigences de la loi contre le blanchiment d’argent.

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D’après l’ONG public, Joseph Kabila et son clan se sont par exemple servis du compte bancaire UBS de Philippe de Moerloose, un proche Belge, pour faire transiter, fin 2013, 12 millions $ sans que les services de compliance de la banque ne réagissent. D’après l’ONG, la banque aurait pu se poser des questions par rapport à la nature de la transaction et à l’origine des fonds du moment que ceux-ci proviennent de la Banque centrale du Congo et qu’en plus le détenteur du compte, Philippe de Moerloose n’avait aucune implantation officielle en Suisse.

Les fonds qui ont transité dans le compte de cet homme d’affaires très lié aux Kabila ont servi à l’achat d’un immeuble devant servi de siège à une société-écran dénommée « Sud Oil ». Un immeuble qui sert actuellement de parking, a indiqué Public Eye. Les données de l’affaire désormais connue sous le nom de « Congo Holp Up » indiquent que Sud Oil détient plusieurs compte à la BGFIBank à Kinshasa, une banque gérée par Francis Selemani et Gloria Mteyu, des proches de l’ancien président Joseph Kabila. Sur ces comptes ont également transité de nombreux fonds comme les 7,3 millions de dollars envoyés par l’ONU pour une mission de maintien de la paix, les 30 millions appartenant à la banque centrale du Congo ou encore les 3,2 millions de la société Foner, gestionnaire des routes congolaises. D’après Public Eye et ses partenaires, la BGFIBank Kinshasa a usé de stratèges pour camoufler les transactions au travers d’opérations bien calculées, de transactions antidatées et de faux libellés.

Un énième scandale financier pour l’ancien président de la RDC

L’affaire « Congo Hold Up » n’est pas le seul scandale financier dans lequel, l’ancien chef de l’État congolais, Joseph Kabila aura été cité. Il a récemment été accusé d’avoir confisqué un diamant d’une valeur d’un milliard $ en 2000 quand il était au pouvoir. La pierre précieuse appartiendrait à l’homme d’affaires Théodore Mbiya Kalala. En 2006, il aurait accepté un règlement à l’amiable de l’affaire, mais n’a pas tenu sa promesse. À cet effet, la coordination provinciale du Kasaï-Oriental de la Nouvelle société civile congolaise a appelé l’actuel président Tshisekedi à intervenir pour la restitution du diamant ou le paiement de sa valeur marchande par Joseph Kabila.

2 réponses

  1. Avatar de orial@gmail.com
    orial@gmail.com

    tout ce qui vient des blancs a un objectif. vous pensez que le prince d’Arabie Saoudite qui a as*ass*né le journaliste ne détourne pas de l’argent. qui en parle? cessez de perdre votre temps à répéter allègrement ce que les médias occidentaux racontent, pensez plutot aux interets africains

  2. Avatar de Mike
    Mike

    Tout comme d’habitude…

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