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Retard des élections au Mali : la CEDEAO annonce des sanctions

Le courant semble ne pas passer entre la junte militaire au pouvoir au Mali et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). En effet, cette dernière a annoncé hier dimanche 7 novembre 2021 des sanctions individuelles visant des personnalités politiques maliennes qui sont impliquées dans le retard de l’organisation des élections.

Ces sanctions comprennent le blocage des avoirs financiers

L’information a été donnée dans un entretien accordé à un média français par le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou. « Toutes les autorités de la transition sont concernées par des sanctions qui vont entrer en application immédiatement » a-t-il déclaré. Toujours selon lui, les mesures punitives ciblent aussi les membres des familles des personnes concernées. Ces sanctions comprennent le blocage des avoirs financiers, mais aussi l’interdiction de voyager. Par ailleurs, le communiqué final fait savoir que si la situation perdure, d’autres sanctions seront examinées et proposées lors du prochain sommet de la CEDEAO qui se tiendra en décembre 2021. Notons que ce n’est pas la première fois que la CEDEAO prend des mesures contre le Mali.

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Le pays avait en effet été suspendu de l’instance après le coup d’Etat du 18 août 2020. Ces sanctions avaient été levées par la CEDEAO suite à la nomination de Bah N’Daw et Moctar Ouane pour assurer la transition. Mais le colonel avait encore réalisé un coup d’Etat, après lequel il est devenu président de la transition. Même si la CEDEAO avait de nouveau suspendu le Mali de ses organes de décision, elle n’avait pas pris de nouvelles sanctions.

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    En qualité de quoi la CEDEAO veut sanctionner des Etats souverains en Afrique ?
    Puisque la CEDEAO n’est l’émanation d’aucun parlement dans les Etats africains et ne doit son existence qu’au syndicat des chefs des gouvernement, elle devrait se rendre à l’évidence quand certains chefs d’Etat visiblement ne veulent pas des injonctions de la CEDEAO et veulent plutôt défendre les intérêts des populations.
    C’est un constat grave quand hier les puissances étrangères opprimaient les populations africaines et que aujourd’hui c’est sous couvert des africains élus par les populations mais qui se laissent acheter et manipuler par les mêmes puissance qui oppriment les gouvernements et les populations africaines
    Ce n’est pas parce que les infrastructures de la CEDEAO sont financées et construites par les puissances étrangères, ce n’est pas parce que le budget de fonctionnement de la CEDEAO est en grande partie financée par les puissances étrangères que les intérêts des populations africaines ne doivent pas être pris en considération.
    L’Afrique noire serait elle en 2021 aussi vulnérable qu’en 1884, où le continent a été délibérément partagé entre les puissances étrangères à l’insu des populations africaines ?

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