Cela fait plusieurs jours que l’arrestation de militaires portugais, accusés notamment de trafic d’or en Centrafrique, faisait la une de la presse internationale. Il s’agit en effet de casques bleus intervenant pour le compte de la mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA). L’information avait été donnée par la justice portugaise qui a annoncé avoir démantelé un réseau de trafic de drogue, d’or et de diamants.
« Nos voix ne se font pas entendre »
Plusieurs médias qui avaient confirmé l’information avaient souligné que ce trafic était mené par des commandos de la Minusca. Ainsi, 10 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre portugaises. Quelques jours après ces arrestations, les autorités centrafricaines ont réagi. Dans une interview accordée à un média français, le porte-parole du gouvernement et ministre centrafricain de la communication, Serge-Ghislain Djorie, a fait savoir que la Centrafrique avait plusieurs fois attiré l’attention sur de tels comportements. « Cela fait longtemps que nous décrions certains mauvais comportements de certains contingents membres de la mission de [l’ONU] la Minusca en Centrafrique. Malheureusement, nos voix ne se font pas entendre, nous ne nous faisons pas écouter. Mais, ce que nous voulons apprécier dans tout cela, c’est la réaction des autorités portugaises qui ont mis la lumière sur ces mauvaises pratiques et aussi la réaction des autorités portugaises est la bienvenue, puisqu’il faut maintenant aller vers la justice » a-t-il déclaré.
Pour rappel, les autorités portugaises étaient parvenues à mettre la main sur ce réseau grâce à une opération appelée Myriade. Pour cela, des centaines d’inspecteurs ont été mises sur l’affaire et mobilisées dans plusieurs villes du Portugal afin d’effectuer des perquisitions.
Surprise surprise
Ces gens font pareil au Mali avec leur Barkhane et autres.