La Fondation Malèhossou a organisé récemment une conférence de presse suite aux attaques djihadistes meurtrières contre les forces armées béninoises à Banikoara et Porga, dans le nord du Bénin. Elle a présenté ses condoléances aux familles éplorées avant d’encourager les soldats béninois « à redoubler d’ardeur et de vigilance pour mettre hors d’état de nuire ces terroristes d’où qu’ils viennent » . La Fondation Malèhossou n’a pas occulté le décès de deux militaires béninois dans l’accident d’un véhicule du cortège du ministre de la défense Fortunet Alain Nouatin .
« Au nom de la réconciliation, de l’unité et de la cohésion nationale «
L’autorité et sa délégation étaient en route pour Porga quand le drame s’est produit. L’autre sujet abordé par l’organisation de l’ancien député, c’est le procès des détenus des crises pré et post-électorales d’avril dernier. L’Imam Malik Moutawakil Boukari, vice-président de la Fondation, a invité le président Patrice Talon à gracier ces détenus au nom de la réconciliation nationale. « C’est le moment où le chef de l’Etat va vous montrer ce qu’il est capable de faire. Le chef de l’Etat, tu peux le faire et tu dois le faire au nom de la réconciliation, de l’unité et de la cohésion nationale. Je sais que Patrice Talon va gracier nos condamnés » a déclaré l’Imam au micro de Reporter Bénin Monde.
Ce qu’il a dit aux juges et aux procureurs
L’He Yacoubou Malèhossou dira quant à lui, que le chef de l’Etat « n’a aucun droit de dire au juge ce qu’il doit faire » dans un procès. Une façon pour lui, de montrer que le locataire de la Marina ne tire pas les ficelles dans l’ombre. Il va ensuite dire aux juges et aux procureurs de prendre conscience que la mission qui leur a été confié est une mission qui vient de Dieu, pas de l’homme.
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