Covid-19 : démasqués, nous sommes à présent

Mat Napo - Unsplash

Cette fois, c’est fait. Ce fichu Coron-Virus, affectueusement baptisé COVID 19  pour  son rang et connu désormais de tous les spécialistes de la sciences et de beaucoup d’autres savants du monde médical nous dit de jeter le masque.  Au sens de « se dévoiler ». Et si ce n’est toujours pas clair, de ne plus afficher cette expression qui nous donne l’air qu’IL est connu, prévisible, c’est-à-dire une Chose dont on ne sait  où et quand elle pourrait finir. 

Et  nous, on n’arrête pas d’afficher  cette mine de gens qui savent où va ce COVID 19, bien qu’ il eût montré, combien il est difficile à « cerner » depuis  son « apparution ».  Le terme « cerner » n’en invoque pas moins sa forme plus ou moins circulaire brandie dans tous les schémas qui nous inondent, et le vocable « apparution » renvoie bien au  sens d’apparition comme étant le début de l’existence de quelque en tant que réalité.   Et commencent ici ou bien ainsi les joies et toutes les peines d’une humanité qui avait ses certitudes et surtout son rêve que plus rien ne peut lui arriver. Elle qui domine la Terre, ses Océans et les Cieux. Bien sûr, il y a, sans trop exagérer, que c’est l’infime partie de cette  humanité qui va diriger les manœuvres dans cette histoire du Covid. L’autre partie majoritaire, c’est le monde qui est mené depuis toujours et qui, dans  les foules de pays développés ou non, de nations prospères ou non, d’états démocratiques ou non, forme aujourd’hui cette masse de gens qui peuplent notre planète. Ces milliards de personnes qui respectent plus ou moins  depuis près  de deux années  maintenant ce que nous concoctent  nos hommes de sciences, nos scientifiques, nos dirigeants. Et surtout ce que propose pour guérir et nous sauver l’OMS, joli acronyme, avec ses serviteurs que sont devenus ces grands Labos, taxés injustement et abusivement, à les en croire,  de  « BIG PHARMA, LABOS tout puissants ». Ne serait-ce qu’à cause de la connotation mercantile que cache le qualificatif «  puissant ».  

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Le règne des complots

Les premières heures difficiles inhérentes à tous travaux liés aux  recherches scientifiques et dans bien d’autres domaines, particulièrement en médecine,  les heurts de sons discordants des partisans d’une certaine conception de l’art qu’est  science médicale ont crée une curieuse ambiance d’irritation, dans un premier temps. Puis, rapidement  s’est instaurée une atmosphère d’hostilités teintées de rivalités malsaines. 
De là nous est née, n’y voyez aucune allusion à ce temps de la Nativité, une polysémie. Pas n’importe laquelle. Ce terme COMPLOT, qui vit sa vie lexicale en a perdu sa valeur, avec un double sens, désignant désormais aussi bien ceux-là qui professent la  médecine comme étant un art que leurs confrères et collègues qui ne jurent que par l’extra-science médicale que détiendraient les Big Pharma. Ainsi, le « comploteur » renvoie à la fois à ceux qui contestent la suprématie d’une hyper médecine et les tenants de la conception, si l’on dire, de la médecine à la voie ou la voix vaccinale. Le complot tient donc lieu d’arme. Contre les incrédules, ces irréductibles, qui voient qu’une affection virale peut se traiter par un remède naturel. Une espèce de dague lancée aujourd’hui contre les contestataires du Pass Sanitaire et du Pass Vaccinal. D’où le second sens du terme complot, en tant que « flèche » pouvant aller dans deux directions opposées. 

Et ce qui devait être une confrontation d’idées, de méthodes, de méthodologies a donné lieu à de vilains jeux d’exclusion dans tous les sens du terme. Ceci a même cédé la place à ce qui est devenu en cette veille d’une nouvelle année une guerre mondiale. Contre quoi ? Contre le clan peu écouté des partisans d’une médecine non exclusivement vaccinale. Mais aussi et surtout contre le fait qu’on ne veut accepter cette idée simple qu’il ne pourrait y avoir « un retour à la vie d’avant ». Le concept de vie normale semble être une représentation trop abstraite dans l’esprit de l’espèce que nous sommes devenus. Pour qui Rien ne peut lui faire changer de Cap. On en est à travestir ce qui est réel, évident, effectif, au-delà des apparences. On l’a fait pour cette planète en très mauvais état. Et comme pour les incrédules devant le désastre qui s’annonce, on crée des néologismes. Qui deviennent malheureusement des concepts, des conceptions, et même une façon de voir les choses, comme disent cyniquement les climatosceptiques.                                                                                                            

Le lexique au secours de la déraison ?

Il en est du climat comme du COVID 19. Cette chose dont on dit à tort ou à raison qu’elle nous vient des profondeurs du temps, devrait, un tant soi peu, nous faire réfléchir. Ce virus est venu nous bousculer. Pour rien, pense-t-on. Il est venu, nous l’avons vu, compris ce qu’il est,  comment il fait des « mutants ».  Mais nous ne savons toujours pas encore, quoi qu’on en dise,  comment  le vaincre définitivement. 
Alors qu’avons-nous fait ? Rien ou presque. D’accord, c’est malhonnête et même injurieux  pour le génie de l’espèce la plus aboutie que prétend être  l’homme du XXIe siècle.  Alors, qu’avons fait vraiment ? On a déclaré la guerre à cet intrus. Avec ou par les mots. CONFINEMENT, FERMETURE, ISOLEMENT, CONTRÔLE. Puis on s’est rendu compte que nous avons oublié quelque chose. Une de nos vieilles habitudes qui consiste à ne pas négliger notre prospérité. Alors, on a déconfiné, rouvert  et tutti quanti. Ainsi, se sont créés, dès le desserrement de l’étau, en plus de l’idée qu’on pourrait vivre avec le Virus, les premiers élans de résistance. A cette mauvaise idée qu’on reconfine. Puis a suivi la possibilité de se démasquer. Se sont poursuivis  les efforts pour rendre la vie moins pénible. On s’est donc converti à la religion du Covid. L’allusion à la vie d’avant, les chaînes d’information et les journaux en faisaient des tonnes pour redonner, semble-t-il, du punch au citoyen. Les images montrant ce dont rêve ont fait illusion un moment. Et le pouvoir politique s’est brusquement  émancipé de l’influence des grands pontes de médecine, si l’on s’en tient au contenu des journaux télévisés. Quoique ceux-ci aient largement diffusé les ukases des hommes de science. Devant les dangers que constitue le supposé laisser aller du Pouvoir publique. Alors, d’autres expressions sont venues dans le langage officiel, telles que le frein aux mesures sanitaires, les mesures de  protection. Pour ne pas miner davantage l’économie et le monde du travail. Pour éviter de faire subir de nouveau le poids psychologique qui constitue un reconfinement. 

La vérité au bout de la seringue

On ne va entrer dans le débat quand à savoir ce qui compose le vaccin, ni pourquoi on a masqué son prix de vente ou d’achat, on n’en sort pas de cette histoire de secret. Les mots inventés pour nous faire comprendre que les variants existent bel et bien. On décline l’alphabet grec. Ce qui est impossible il y a peu devient plus probable. On a créé le Conseil de Défense qui oppose le secret défense aux trop curieux. Le président pousse à la vaccination. Mais les enfants qui, jurait-on, ne risquaient rien deviennent les vecteurs de la contagion. Les Big Pharma, avec leur génie, plus efficaces à contester les traitements non vaccinaux, nous parlent de plus d’une, deux et même trois doses pour atteindre une semi ou demi-immunité. Et pourtant ces As du vaccin ARN Pfizer ou Moderna qui nous ont inventé un vaccin à la Lucky Luke diffusent un message un rien alambiqué. Nous on les croit, quand ils disent qu’il faut se faire vacciner. Mais on ne sait plus combien de fois le vaccin reste incertain pour les variants qui surgissent d’on ne sait où. Ainsi en est-il de ce OMICRON, qui, à prime abord, n’est point dangereux quoique très contaminant, prend dans un deuxième temps un caractère de dangerosité plus inquiétant. La vaccination est le moyen le plus  sûr pour éviter les mesures sanitaires  extrêmes. Les télés se donnent  le mot, si l’on ose dire, pour moduler, nuancer, emphatiser. Aucune protection n’est totalement efficace, y compris le vaccin. Quant à l’idée que toute la planète devrait se faire vacciner, cela reste purement et simplement une vue de l’esprit. Plus de la moitié de la population mondiale n’est pas ou mal vaccinée. L’Afrique occupe  une bonne place, dans ce mauvais palmarès, mais avec moins de victimes jusqu’à présent.En attendant la terre entière devrait apprendre l’alphabet grec. Le variant Delta s’est remis à faire des victimes avant de laisser, apprend-on, la place à Omicron. Nommer les variants semble  malheureusement notre meilleure réussite pour le moment. 

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Florentin CODO
(contribution)

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