La star congolaise de la rumba, Koffi Olomidé a été condamnée lundi en appel à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour avoir séquestré quatre de ses ex-danseuses lors de ses tournées en France et a été relaxé des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur elles. L’artiste de renommée internationale a été relaxé concernant les chefs d’agressions sexuelles « au bénéfice du doute » selon la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles. Cette dernière a évoqué principalement des « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.
Quant à la condamnation, la cour a indiqué que la séquestration « ne fait aucun doute », alors que les plaignantes étaient « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne. Les deux gardes d’alors du chanteur franco-congolais, que sont Mbila Kakese, 45 ans, et Ogima Tsasa Nduka, 49 ans, ont été condamnés pour « complicité de séquestration » à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans.
Deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle »
Absent lors de son premier procès en 2019, Koffi Olomidé avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » par le tribunal de Nanterre, sur l’une des jeunes femmes, qui serait mineure au moment des faits, et relaxé pour l’essentiel des autres charges. Par ailleurs le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme contre lui, avait fait appel. Koffi Olimidé a déjà plusieurs condamnations à son actif. Les plaignantes qui sont restées en France après les faits, avaient déposé plainte entre 2007 et 2013.
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