Les autorités américaines ont placé le 16 décembre dernier plusieurs entités chinoises sur une liste noire. Les Etats-Unis reprochent à ces différentes structures chinoises, l’utilisation de technologies, telles que les armes de contrôle du cerveau. On retient qu’au total, 34 entités chinoises sont inscrites sur la blacklist. La technologie incriminée qui serait en train d’être développée par la Chine consiste à « paralyser et contrôler l’adversaire en attaquant sa volonté de résister ».
Plusieurs instituts de recherche concernés
A en croire les précisions apportées par l’administration Biden sur cette situation ce jeudi, l’Académie chinoise des sciences médicales militaires et 11 de ses instituts de recherche ont eu recours aux armes de contrôle de cerveau pour les intérêts de l’armée. « La poursuite scientifique de la biotechnologie et de l’innovation médicale peut sauver des vies. Malheureusement, la RPC choisit d’utiliser ces technologies pour exercer son contrôle sur son peuple et sa répression des membres des groupes minoritaires ethniques et religieux », a notamment fait savoir la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo dans un communiqué.
La problématique des Ouïghours
L’officielle des USA a ainsi fait référence aux violations des droits humains de la minorité des Ouïghours dans la région du Xinjiang, à l’extrême ouest de la Chine. « Nous ne pouvons pas permettre que les produits, les technologies et les logiciels américains qui soutiennent la science médicale et l’innovation biotechnique soient détournés vers des utilisations contraires à la sécurité nationale des États-Unis. », a réaffirmé la responsable américaine.
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