Au moins 31 civils ont été tués et huit autres ont été blessés dans une attaque terroriste contre un bus dans l’est du Mali vendredi, selon plusieurs sources. L’attaque a eu lieu vendredi à Mopti dans la région intérieure du delta du Niger. Des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu et tué le conducteur, tiré sur les passagers avant de mettre le feu au bus, selon les autorités. La plupart des victimes étaient des femmes qui se rendaient au marché, ont indiqué des sources locales.
Des hommes armés « ont tiré sur le véhicule, ont crevé les pneus et ont tiré sur les gens », a déclaré Moulaye Guindo, maire de la ville voisine de Bankass, à l’agence de presse Reuters. Il a ajouté que davantage de personnes étaient portées disparues ou blessées. Des éléments des forces de l’ordre ont été dépêchés sur les lieux. L’attaque n’a encore été revendiquée par aucun des nombreux groupes armés qui sèment la terreur dans le pays. Cette attaque survient juste un jour après que des insurgés ont attaqué un convoi de l’ONU dans le nord du pays, tuant un travailleur civil et en blessant un autre.
Le retrait de la France
Le Mali est aux prises avec une grave situation sécuritaire et une instabilité politique, alors que les groupes islamistes ont intensifié leurs attaques contre la population civile, et les hommes armés. Les attaques djihadistes ont augmenté au Mali après que deux coups d’Etats militaires en 16 mois ont contribué à l’affaiblissement du gouvernement central et ont vu la France arrêter les opérations militaires conjointes entre l’armée et les 5 100 soldats qu’elle avait dans le pays.
Pour faire face à cette insécurité grandissante dans le pays, le gouvernement de la transition a en projet de faire recours à la société privée de mercenaires russes, Wagner. Mais la France voit un tel partenariat d’un très mauvais œil affirmant que ses hommes ne pourront pas cohabiter avec des mercenaires.
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