Depuis l’apparition du nouveau variant Omicron, beaucoup de pays à travers le monde se sont mis à fermer leurs frontières. Il s’agit là d’une situation insoutenable pour le parton des Nations Unies, Antonio Guterres. Au cours d’un point de presse, hier mercredi 1er décembre 2021, le secrétaire général de l’ONU a qualifié la situation d’injuste pour l’Afrique.
Le chef de l’ONU a appelé à utiliser les instruments qu’il faut
« Avec un virus vraiment sans frontières, les restrictions de voyage qui isolent un pays ou une région ne sont pas seulement profondément injustes et punitives, elles sont inefficaces » a-t-il d’abord déclaré. Lors de son intervention, Antonio Guterres a évoqué le cas de l’Afrique du sud qui a été le premier à signaler le variant Omicron. Ainsi, il a estimé que les pays ne doivent pas « être collectivement punis pour avoir identifié et partagé des informations scientifiques et sanitaires cruciales avec le monde ». C’est « injuste » et « immoral » a-t-il ajouté. Le chef de l’ONU a par la suite appelé à utiliser les instruments qu’il faut pour éviter cette discrimination qu’il qualifie d’« apartheid ». « C’est un appel très fort que je lance, un appel au bon sens. Nous avons les instruments pour voyager en toute sécurité. Utilisons ces instruments pour éviter ce genre d’apartheid, permettez-moi de le dire, que je trouve inacceptable » a-t-il poursuivi.
Antonio Guterres a exhorté tous les dirigeants à tester les voyageurs, car c’est l’unique moyen de diminuer le risque de transmission de la maladie. « J’appelle tous les gouvernements à envisager plutôt des tests répétés pour les voyageurs, ainsi que d’autres mesures appropriées et vraiment efficaces. C’est le seul moyen de réduire le risque de transmission tout en permettant les déplacements et l’engagement économique » a-t-il encore déclaré.
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