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Aires marines protégées au Bénin : Martin Aïna parle des bénéfices

Martin Pépin Aïna

Le conseil des ministres du 5 janvier 2022 a entériné la création des aires marines protégées, l’une à Donaten à Cotonou et l’autre à la bouche du Roy à Grand Popo. Ce sont des espaces marins qui bénéficient d’une protection particulière en vue de  la gestion durable de la mer et des espèces qui la peuple.  L’écosystème marin subit d’énormes pressions. Les menaces proviennent de la surpêche et de l’exploitation des mangroves. 

Ces aires marines permettront de sécuriser et de préserver  la biodiversité. Le Directeur général de l’Environnement et du climat, Martin Pépin Ayina reçu, dans l’émission «5/7 Matin» de la télévision nationale ce mardi 11 janvier 2022, a déclaré que le décret pris par le Président Patrice Talon  pour créer des aires marines va permettre de résoudre les problèmes de dégradation et de protection et d’aller à une promotion de l’écocitoyenneté.

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 Selon le Directeur général de l’Environnement et du climat, Martin Pépin Ayina «l’idée est partie tout simplement donc de la protection de ces ressources et soutenue par le fait que le Bénin a ratifié la convention d’Abidjan». Il a déclaré que «le Bénin  est en train d’adhérer au RAMPAO (Réseau des aires marines protégées de l’Afrique de l’Ouest)». C’est pour cela, a-t-il  dit, qu’«à partir de ce moment, il fallait forcément protéger ces ressources qui sont en disparition, qui sont en train d’être dégradées». Ce décret pour lui, «va changer beaucoup de choses». «On a fait une caractérisation du domaine pour voir tout ce que nous pouvons perdre. Quel est le prix de l’inaction ?»  a-t-il précisé.

Le Directeur général de l’Environnement et du climat a indiqué que «ce prix a été mesuré ».  Il a affirmé que «désormais, il y a un plan d’aménagement qui va suivre».  Ce plan d’aménagement, explique-t-il, «va permettre de résoudre le problème de dégradation et de résoudre le problème en même temps de protection et d’aller à une promotion de l’écocitoyenneté». Ce qui permettra, selon lui, «désormais à nos populations d’apprécier à juste valeur les fonctions, les services écosystémiques».

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il ne faut pas seulement protéger et faire de nouvelles lois. Il faut de façon pragmatique créer des écoles pour former dans l’étude écologique, sous marine et toutes les disciplines ayant trait à ça.

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