Armand Gansè, le Directeur général de la Société de gestion des marchés publics (Sogéma) était l'invité de l'émission « Kaleidoscope » de web tv Binews. L'autorité a notamment parlé des incendies au marché Dantokpa mais également de l'arrêté du préfet du Littoral qui régulait la circulation des bus "Tokpa-Tokpa" dans la ville de Cotonou. Un arrêté qui a depuis été révoqué sur ordre du ministre de la décentralisation Raphaël Akotègnon. Armand Gansè pense que "l'arrêté dans son fond n'est pas mal » mais c'était « mal pensé quelque part ».
« C'est une manière de tracasser les usagers »
Pour lui un « usager qui quitte Avrankou, Kétou, Porto-Novo ou Sèmè-Kpodji qui doit d’abord marquer un arrêt à Abattoir , avant de prendre un autre moyen de déplacement pour se rendre à Dantokpa, c'est (tracassant). C'est une manière de tracasser les usagers" pense foncièrement le Dg. Cette mesure, poursuit-il, générait des frais supplémentaires pour les usagers.
Celle qui " achète ses marchandises et qui doit normalement les amener peut-être à Bohicon, dans l'arrêté c'est dit que les chargements commencent à partir de 21 heures jusqu'à 6 heures du matin alors que les marchandises achetées ne sont pas des marchandises prohibées (et) frelatées pour qu'on les fasse circuler la nuit, donc ça pose problème" fait remarquer le Dg de la Sogéma. Armand Gansè estime que c'est à cause de ces tracasseries que l'arrêté a été annulé.
Il y a un « désordre total » au niveau des « Tokpa-Tokpa »
Il pense qu'on ne réduit pas la mobilité urbaine en demandant à l’usager de descendre à « Abattoir » avant de se rendre au marché Dantokpa. Un trajet qui ne peut pas se faire à pied. Il lui faut donc un véhicule pour la destination. En somme, l’arrêté n'a pas atteint son objectif, selon le Dg de la Sogéma. Il reconnaît cependant, qu’il y a un « désordre total » au niveau des « Tokpa-Tokpa ». « On doit les maîtriser » a ajouté l’autorité, persuadée que des solutions seront trouvées.