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Bénin : Chabi Yossounon donne les raisons de la fermeture des 13 officines

Dans la journée du jeudi 20 janvier 2022, l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP) a fermé 13 officines dans la capitale économique du Bénin, Cotonou pour non-respect de la réglementation pharmaceutique. Le Directeur de l’Agence Béninoise de Régulation  Pharmaceutique (ABRP) le pharmacien, le Lieutenant–Colonel Chabi Yossounon, reçu ce mardi 25 janvier 2022 dans l’émission « 5/7 matin» de la chaîne de la télévision nationale, a donné les raisons qui ont poussé l’ABRP à fermer les 13 pharmacies.

Le Directeur de l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP), le pharmacien, le Lieutenant–Colonel Chabi Yossounon ont rappelé «qu’un pharmacien, c’est un acteur de santé publique et il a quelque chose de plus-value qu’il peut apporter lorsqu‘il travaille, lorsqu’il exerce son métier». Il a déclaré que depuis un certain temps,  ils ont «constaté l’absence des pharmaciens dans leurs officines ». Il a fait savoir que «cette pratique qui n’est pas conforme à la réglementation ni à la déontologie de la profession nous a interpellé et donc nous nous sommes rendus dans ces pharmacies pour justement constater les faits et prendre les décisions qui s’imposent ».

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Les obligations du pharmacien

Par rapport à l’obligation qui est faite aux Pharmaciens d’être présents aux postes, il a dit que «la loi nous dit, nous parle déjà  de ce qu’on appelle l’exercice personnel de la profession ».  Pour lui , «quand on est un pharmacien, quand on a une officine, on est tenu d’exercer, d’être là, d’accompagner le patient parce que dans les textes pharmaceutiques , il y a ce qu’on appelle les bonnes pratiques de dispensations et ces bonnes pratiques de dispensations répondent à un certain nombre de normes que le pharmacien, donc le spécialiste du médicament est en principe le seul à même donc de dispenser» . Il a précisé que «ces bonnes pratiques permettent justement aux pharmaciens de dispenser le bon médicament aux bons patients, aux bons moments à la bonne dose avec tout l’accompagnement qu’il faut , les conseils qu’il faut , les moments de prise , les effets indésirables auxquels le patient qui prend le médicament pourrait être confronté». Il a ajouté que «cette plus-value nécessite justement la présence du pharmacien dans son officine».

 Les sanctions infligées aux officines

Le Directeur de l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP),  le Lieutenant –Colonel Chabi Yossounon a affirmé que «la sanction était au minima 48 heures parce que nous avons exigé un certain nombre de conditions pour que les pharmacies qui ont été fermées s’ouvrent ».«Dès que ces conditions seront réunies nous allons rouvrir les pharmacies»  a-t-il dit. Mais il a ajouté qu’«à la récidive, nous allons appliquer ce que les textes ont prévu ».  Il a déclaré qu’ «il y a eu des amendes qui ont été  payées» et qu’«il y a aussi d’autres conditions qui ont été exigées» Les pharmacies qui ont satisfait à ces conditions ont été rouvertes » a-t-il  soutenu. Le Lieutenant –Colonel Chabi Yossounon a laissé entendre que les 13 pharmacies qui ont été fermées, «c’est un échantillon» et que «c’est des pharmacies ciblées. C’est des pharmacies sur lesquelles nous nous sommes renseignés bien à l’avance».  Il a précisé que «c’est trente pharmacies qui ont été inspectées au total et parmi les 30, nous avons fermé 13». Il a poursuivi que «c’est des pharmacies dont on savait déjà qu’il y avait ce problème d’absence  des pharmaciens dans ces officines».

 La suite de l’opération dans l’ensemble du pays

 Concernant la suite de l’opération dans l’ensemble du pays, le Directeur de l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP) a affirmé que « déjà dans la répartition des officines dans notre pays, il faut dire que le 1/3 des officines se trouve à Cotonou seul et quand on va aux environs on est déjà aux 2/3 des officines ». Il a dit qu’«en concentrant déjà nos efforts dans Cotonou on va assainir par mal le secteur». «Il est prévu également que nous puissions aller dans le nord du pays,  dans les autres départements pour justement mener les mêmes opérations» a-t-il indiqué. Il a insisté que «la suite c’est de l’étendre à un plus grand nombre de pharmacies pour que cette pratique de l’absence des pharmaciens puisse s’arrêter de façon définitive dans notre pays et que le pharmacien apporte réellement ce qui est attendu de lui au profit des populations ».

2 réponses

  1. Avatar de CHABI OLAKONLE Alamou Henri
    CHABI OLAKONLE Alamou Henri

    C’est tout affaire normal

  2. Avatar de Zangnanado
    Zangnanado

    Bravo

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