En fin de semaine dernière, la Centrale des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), la Confédération syndicales des travailleurs du Bénin (CSTB) et l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) ont organisé un déjeuner de presse à Cotonou. A cette occasion, elles ont évoqué la cherté de la vie, matérialisée par la hausse des prix des produits de première nécessité à l’instar du maïs séché, de l’huile de palme non raffinée et du manioc. Elles ont de ce point de vue réclamé une augmentation des salaires qui permet véritablement aux travailleurs de faire face à cette cherté de la vie.
Que le pouvoir joue son rôle de régulateur du marché
En effet, le président de la République Patrice Talon, avait annoncé le 31 décembre 2021 une revalorisation des salaires des fonctionnaires. Pour les responsables de la CSTB, de l’UNSTB et de la CSA-Bénin, le gouvernement doit vite prendre langue avec les syndicats pour discuter de cette revalorisation. Ils demandent également à l’exécutif d’augmenter le Smig et d’hiérarchiser les salaires. Le pouvoir est aussi invité à jouer son rôle de régulateur du marché en procédant au contrôle des prix.
Pour un cadre de concertation dédié exclusivement aux questions de salaire
Les syndicats souhaitent aussi que le gouvernement mette en place un cadre de concertation dédié exclusivement aux questions de salaire et qu’il prenne l’engagement de revaloriser les salaires, sur une période de trois ans au minimum. Au cours de ce déjeuner de presse, les centrales et confédérations syndicales ont également dénoncé les taxes nouvellement créées par le gouvernement. Ils demandent à cet effet, une relecture du Code général des impôts. En somme, ces organisations syndicales réclament une baisse des taxes. « Le pouvoir d’achat s’est complètement amenuisé » ont déploré les Secrétaires généraux.
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