Le président de l’Organisation pour la Défense des Droits de l’Homme (Odhp) peint un tableau sombre des droits de l’homme et du respect des libertés au Bénin en 2021. Me Aboubakar Baparapé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, pense que c’était la « catastrophe » sur ce terrain l'année dernière. Pour justifier ses propos, l'avocat a rappelé les lois votées par « l’Assemblée nationale multicolore », notamment, la loi sur le parrainage. 2021 a d’après lui, vu le parlement adopter des lois « scélérates » excluant des « joutes électorales des candidats susceptibles de déranger, d’affronter le chef de l’Etat » à l’instar de Joël Aïvo et Reckya Madougou.
L’organisation des élections présidentielles au cours de la même année a été perturbée par des échauffourées du fait de « ces lois scélérates » selon le président de l’Odhp. Il rappelle les affrontements entre militaires et populations et informe par la même occasion que les enquêtes indépendantes menées par son organisation ont conclu que des hommes en treillis avaient tiré sur la population, traqué des opposants, et procédé à des arrestations massives. Pour le communiste, il n’y a jamais eu autant d’arrestations depuis la période où le Parti de la révolution populaire du Bénin (Prpb) détenait les rênes du pays.
« Notre pays a connu un véritable recul démocratique »
« Comme jamais dans notre pays, il n’y a eu d’arrestation comme au temps du PRPB. Dans la période démocratique, c’est-à-dire que 1990 jusqu’en 2021, il n’y avait jamais eu autant d’arrestations » a déclaré le président de l’Odhp. L’homme de droit n’a pas passé sous silence les peines infligées aux opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). En somme « notre pays a connu un véritable recul démocratique » selon l’avocat. Il a pour finir, invité le président Patrice Talon « à beaucoup plus de sagesse ». Il lui demande de témoigner des mêmes valeurs de dialogue et de pardon que ses prédécesseurs.
Pour qu'ensemble la démocratie "démantelée" soit reconstruite
Feu Général Mathieu Kérékou a eu selon le président de l’Odhp, le recul nécessaire pour convoquer une conférence nationale, et Boni Yayi , le cœur pour pardonner à l’actuel locataire de la Marina, lui permettant de revenir au pays. « Celui qui a beaucoup reçu doit également beaucoup donner » a déclaré le communiste. Il invite donc Patrice Talon à susciter la prise d’une loi d’amnistie pour « permettre aux exilés de revenir » et au prisonniers politiques de recouvrer leur liberté afin qu’ensemble , la démocratie « démantelée » soit reconstruite.
Aziz n’oublie pas que c’est la lutte des pcb qui nous a permis la conférence des forces vives qui est abouti à la démocratie
Nos extrémistes communistes..toujours..en retard..n avaient.il.pas fait campagne..pour..666. ???
Alors..ils se plaignent..de quoi ???
Il faut assumer
Notre démocratie n’est pas démantelée
Maintenant la democratie ne veut pas dire la pagaille ou l’insurrection
De qu’elle droit ils ont à créer de l’insurrection
Quant à Madougou et Aïvo ils n’ont pas eu de parrainage
En fin soyons un peu sérieux dans ce pays
Quant a yayi boni son faux pardon pas son affaire stérile d’empoisonnement
Ne trafiqué pas l’histoire svp maitre
En voyant les etaux se resserrait contre lui il n’avait que le choix d’accepter la conférence des forces vives c’est ça la vérité
Maitre le président Mathieu kérékou n’avait pas organisé la conférence des forces vives pas choix c’est parceque il n’avait pas le choix