« Voleurs », « assassins » et « violeurs » étaient entre autres les mots utilisés par le candidat à l’élection présidentielle, Éric Zemmour, pour qualifier des mineurs isolés en septembre 2020 lors d’une émission sur CNews. Le polémiste qui avait déjà été reconnu coupable dans des affaires du genre, a encore été condamné ce lundi 17 janvier par le tribunal correctionnel de Paris à 10.000 euros d’amende pour provocation à la haine en raison des propos tenus sur les mineurs migrants isolés.
L’avocat du polémiste, Me Olivier Pardo, a annoncé que son client va faire appel de la décision. Quant à Zemmour lui-même, il a dénoncé une condamnation « idéologique et stupide ». « C’est la condamnation d’un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues. Rien que de très tristement habituel, en somme », a dénoncé Eric Zemmour dans un communiqué. Il a estimé qu’il est « urgent de chasser l’idéologie des tribunaux ». Le directeur de publication de CNews est aussi condamné à 3000 euros d’amende, jugé au côté d’Eric Zemmour.
De nombreux stéréotypes particulièrement infamants
En mars 2021, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) avait déjà sanctionné la chaîne sur laquelle le polémiste avait tenu les propos. Il s’agit de propos qui sont « de nature à inciter la haine envers cette population, pour des raisons de nationalité » et qui « véhiculent de nombreux stéréotypes particulièrement infamants », avait dénoncé le CSA. Le conseil avait sanctionné CNews à hauteur de 200 000 euros. Rappelons que le candidat à la présidentielle avait Déjà été poursuivi à de nombreuses reprises pour injure raciale, provocation à la haine ou contestation de crime contre l’humanité.
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