Le Mali a, ces derniers jours, fait la une de la presse internationale suite aux sanctions infligées par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les pays membres de la communauté, à l’exception de la Guinée, ont décidé de fermer leurs frontières, mais aussi d’appliquer des sanctions économiques contre le pays. Plusieurs raisons expliquent cette situation, notamment la durée maximale de la transition estimée à 5 ans, décidée après les assises nationales.
Il a plaidé pour un retour de l’ordre constitutionnel
Il s’agit là d’une chose que désapprouve également l’Algérie. Dans un communiqué publié hier mardi 11 janvier 2022, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a plaidé pour un retour de l’ordre constitutionnel au Mali. Il a par ailleurs souhaité que cet ordre également consensuel revienne au cours de cette année 2022. Contrairement à la durée maximale de la transition fixée à 5 ans, l’Algérie a de son côté suggéré une période plus courte. Ainsi, elle a estimé « raisonnable et justifiable une période ferme de 12 à 16 mois », tout en mettant en garde contre les déconvenues économiques, sécuritaires et politiques engendrées par plusieurs années de transition. D’un autre côté, Abdelmadjid Tebboune a aussi plaidé pour un dialogue entre la CEDEAO et le Mali. Notons que cette approche du président algérien s’inscrit dans la même dynamique que celle de la France et des Etats-Unis.
Hier mardi 11 janvier 2022, l’Union européenne et la France ont approuvé les sanctions de la CEDEAO contre le Mali. «‘’Nous soutenons » les mesures diplomatiques et économiques prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’encontre du Mali » a déclaré le président français Emmanuel Macron au cours d’une conférence de presse avec le président du Conseil européen Charles Michel.
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