Après que l’ancien président américain Donald Trump ait sérieusement critiqué son successeur à propos de la situation en Ukraine, il a déclaré que les États-Unis ne devraient pas être impliqués dans la crise, la qualifiant de « problème européen ». « L’Europe devrait être totalement impliquée », a-t-il ajouté. Ce commentaire du 45e président américain intervient après que le président russe Vladimir Poutine a accepté de tenir des pourparlers avec l’Allemagne, la France et l’Ukraine alors que Joe Biden a annoncé qu’il déploierait des soldats dans l’Europe de l’Est « à court terme » sans le soutien de l’OTAN.
Lors d’une intervention sur la radio Glenn Beck, Trump a déclaré que les États-Unis devraient rester à l’écart de l’Europe, mais doute que l’Allemagne puisse aider à négocier un accord de paix en raison de sa dépendance vis-à-vis de la Russie en matière de gaz via l’accord sur le gazoduc Nord Stream 2. « Ils tirent leur énergie de la Russie, donc la Russie a un contrôle total sur l’Allemagne », a déclaré Trump. « Et l’Allemagne dit : « Oh, nous ne voulons pas les combattre. Ils ne peuvent pas les combattre », ajouté Trump affirmant que « la Russie possède l’Allemagne ».
Cesser d’encourager Poutine
Au milieu de l’escalade, alors que plusieurs alliés occidentaux ont livré des armes à Kiev, Berlin avait refusé la demande des autorités ukrainiennes affirmant que « les livraisons d’armes ne contribueraient » pas à désamorcer la crise. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères avait réagi à la déclaration de la ministre allemande de la défense affirmant que « les partenaires allemands doivent cesser de miner l’unité avec de telles paroles et actions et d’encourager Vladimir Poutine à lancer une nouvelle attaque contre l’Ukraine ».
« Pas un pas de plus »
Par ailleurs, lors d’une interview accordée à Ouest-France, la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a affirmé que son pays a été très ferme avec la Russie sur une probable invasion de l’Ukraine. « Nous avons envoyé un signal clair au gouvernement russe : pas un pas de plus. Il y a en ce moment désormais une petite fenêtre qui s’ouvre au dialogue, qu’il nous faut utiliser », a déclaré la ministre venue aux affaires en décembre.
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