La situation politique au pays des « Hommes Intègres » continue d’être confuse. Alors que la formation politique du président Roch Marc Christian Kaboré dénonce une « tentative avortée d’assassinat » du chef de l’Etat, les militaires ont officiellement annoncé avoir pris le pouvoir. Ces derniers se sont réunis au sein d’un creuset dénommé Mouvement Patriotique de la Sauvegarde et de la Restauration (MPSR). Ils ont fait savoir que le Gouvernement était dissout. La Constitution ainsi que le Parlement ont également subi le même sort.
L’appel de Kaboré
L’annonce intervient quelques heures après la publication qui a été faite sur le réseau social de l’oiseau bleu par le président fraichement déchu. « Notre Nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt Supérieur de la Nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions. RK », peut-on lire sur le compte officiel du président du Faso.
La situation a suscité dans la sous-région une vague de réactions. En effet, dans un communiqué, le Président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat a donné de la voix. Il fait savoir qu’il suit de très près la situation qui est en cours actuellement au Burkina Faso. « Il condamne fermement la tentative de coup d’Etat contre le président démocratiquement élu. », peut-on lire dans le communiqué.
La situation suivie de près par la CEDEAO
On retient également des propos de Moussa Faki Mahamat que les différentes parties sont invitées autour d’une table de négociation. Du côté de le CEDEAO, la situation fait également objet d’une attention particulière. Toujours par le canal d’un communiqué, la communauté économique a tenu à faire remarquer qu’elle « tient les militaires responsables de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré ».
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