Adama Traoré : L’ONU interpelle la France sur la lenteur du dossier

L’affaire relative au décès du jeune Adama Traoré est visiblement suivie de très près par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Selon une publication qui a été faite par le média français franceinfo, l’instance chargée de la Défense des Droits de l’Homme au sein de l’Organisation des Nations Unies a interpellé le gouvernement français sur la lenteur observée dans le dossier. Le média français indique que le gouvernement a été saisi par une correspondance du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

 L’objectif de cette initiative est de faire part des différentes inquiétudes sur « la lenteur de l’instruction, l’absence de mise en examen et le possible manque de garantie d’indépendance, d’impartialité et de transparence dans la procédure en cours ». La lettre qui a été envoyée au gouvernement français depuis le 15 novembre dernier indique que 6 ans après le décès d’ Adama Traoré au cours d’une arrestation par la gendarmerie à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), le dossier n’évolue pas vraiment.

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Des témoins-clefs n’ont pas été auditionnés

« La reconstitution de l’interpellation, l’audition des témoins-clefs et l’étude des antécédants judiciaires d’Adama Traoré et des gendarmes », sont autant de choses qui ne sont pas encore réalisées dans le dossier et ont été relevées par la lettre des rapporteurs du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. « Sans vouloir préjuger des conclusions de l’enquête, nous tenons à rappeler que les faits allégués, s’ils sont établis, constituraient des violations du droit international des droits de l’homme auquel la France a souscrit », ont poursuivi les auteurs de la lettre.

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