Il était l’un des grands chefs rebelles de la République Centrafricaine. Zakaria Dramane, fondateur de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et ex-membre de la Séléka a été « massacré par les mercenaires russes ». C’est du moins ce qu’indique un communiqué du Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de la Centrafrique (RPRC) ; un parti auquel l’ex-rebelle avait adhéré après l’éclatement de la Séléka. Zakaria Dramane aurait été tué le 12 février 2022 dans sa localité de Ouadda, dans la préfecture de la Haute-Kotto. Les groupes armés majeurs du pays n’ont pas bien pris la mort de ce « compagnon de lutte ».
« C’est avec une profonde affliction que j’ai pris connaissance de l’assassinat lâche,…»
Ils ont exprimé leur tristesse dans plusieurs messages de condoléances. « C’est avec une profonde affliction que j’ai pris connaissance de l’assassinat lâche, le 12 février 2022, du Général Zakaria Dramane… Au nom du FPRC et à mon propre nom, je tiens particulièrement à présenter mes condoléances les plus attristées à la famille et à exprimer ma profonde compassion aux parents. Qu’Allah accorde le repos éternel à son âme, et à toutes les victimes, et nous donne la force de résilience » a fait savoir Nouredine Adam dans son message de condoléances. Nouredine Adam est le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), un groupe armé.
« La coopération avec les instructeurs russes donne des résultats qu’aucun autre pays n’a pu nous obtenir »
Inutile de rappeler que la Centrafrique collabore avec la Russie sur le plan militaire. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le pays est satisfait de la collaboration. « Pour le moment, en ce qui concerne le plan militaire et la défense du pays, la coopération avec les instructeurs russes donne des résultats qu’aucun autre pays n’a pu nous obtenir, et ça nous en sommes très satisfaits et il appartient aux Centrafricains de décider du sort de leur pays » a déclarait récemment le porte-parole du gouvernement centrafricain Albert Yaloké Mokpémé.
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