La crise sanitaire due au coronavirus continue de faire l’actualité mondiale. En effet, depuis l’apparition de la maladie, les scientifiques ont découvert plusieurs variants dont Omicron, qui est très contagieux, même s’il semble moins virulent. Cependant, plusieurs sous-variants d’Omicron existent et circulent déjà. Parmi ceux-ci figurent le BA.1, BA.1.1, BA.2 et le BA.3.
Une forte augmentation constatée
Hier mardi 1er février 2022, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que le sous-variant BA.2 est largement répandu dans le monde, puisqu’il est déjà présent dans 57 pays. Selon l’organisation onusienne, une forte augmentation du nombre de cas impliquant ce sous-variant a été constatée. « Des séquences désignées BA.2 ont été soumises (à la base de données mondiale : Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data) GISAID par 57 pays à ce jour » a précisé l’OMS, qui a également fait savoir que le sous-variant en question constitue maintenant plus de la moitié des séquences Omicron collectées dans certains pays. Toutefois, l’OMS a tenu à souligner que les données concernant BA.2 sont encore assez limitées. Pour cela, elle a demandé à ce que des études soient effectuées notamment sur sa virulence ainsi que sur sa transmissibilité.
Il a plus de 40 mutations
Notons qu’en dépit d’une augmentation du nombre de cas de BA.2, les sous-variants BA.1, BA.1.1 représentent toujours plus de 96% des séquences du variant Omicron ayant été collectées dans la base de données GISAID. Pour rappel, le sous-variant BA.2 a été identifié pour la première fois au Danemark, le 05 décembre 2021, au Danemark. Avec près de 40 mutations, il représentait à lui seul environ 20% des cas, à la fin du mois de décembre, d’après Trevor Bedford, chercheur au centre américain de recherche sur le cancer Fred Hutchinson.
