Au milieu des tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine, le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé qu’on doit retirer à la Russie l’organisation de la finale que la Ligue des champions. En effet, quatre équipes anglaises à savoir Chelsea, Liverpool, Manchester City et Manchester United, font partie des 16 derniers clubs de la compétition, et la finale doit se jouer à la Gazprom Arena de Saint-Pétersbourg le 28 mai.
L’UEFA est en pourparlers internes sur la possibilité de déplacer le match et aucune décision n’a encore été prise. L’instance dirigeante a déclaré qu’elle n’avait actuellement « aucun projet » de changement de lieu, mais qu’elle « surveillait constamment et de près la situation ». Boris Johnson a mis en garde mardi contre « une Russie plus isolée » et a déclaré que son « statut de paria » à la suite de la « nouvelle invasion » de l’Ukraine l’empêche d’organiser des matchs de football sur la scène internationale.
« L’UEFA ne devrait pas couvrir une dictature violente »
« Il me semble inconcevable que des tournois internationaux de football majeurs puissent se tenir en Russie après l’invasion d’un État souverain », a dénoncé le chef du gouvernement britannique devant les députés. Tom Tugendhat, Tracey Crouch et Nadine Dorries se sont également joints aux appels pour que la Russie soit dépouillée de la finale. M. Tugendhat, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes, a déclaré que « l’UEFA ne devrait pas couvrir une dictature violente ».
Une position beaucoup plus ferme
L’ancienne ministre des Sports, Mme Crouch, a déclaré à BBC Sport que l’UEFA devrait « immédiatement » déplacer la finale et « adopter une position beaucoup plus ferme, notamment pour assurer la sécurité des supporters en déplacement ». Cela survient alors que M. Johnson a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie, gelant les actifs britanniques de cinq banques russes et de trois oligarques.
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