Les agences spatiales n’étudient pas seulement les comportements des planètes. Elles examinent également comment les astéroïdes se comportent, notamment dans le but de connaître leur dangerosité vis-à-vis de notre planète, la Terre. C’est notamment le cas de l’astéroïde Didymos, qui a un diamètre supérieur à celui de la lune. D’après les scientifiques, il est de 750 mètres de diamètre contre 160 mètres pour la lune.
Au nom de la « défense planétaire »
Au regard de cette taille, Didymos pourrait s’avérer dangereux pour la Terre, s’il se rapproche un peu trop de celle-ci. Pour empêcher un impact avec la planète bleue, l’agence saptiale américaine avait choisi de mettre sur pied une mission qui a pour objectif d’éviter la catastrophe en faisant écraser sur l’astéroïde un vaisseau spatial, au nom de la « défense planétaire ». Par conséquent, cela changera la trajectoire de l’astéroïde lorsqu’il est proche de la Terre. La mission est intitulée Double Astéroïd Redirection Test (DART). En outre, le 06 janvier 2022, un autre astéroïde a attiré l’attention des chercheurs. Dénommé 2022/AE1, l’observation de son comportement laissait croire que sa trajectoire allait rencontrer celle de la planète Terre.
Une importante marge d’incertitude
L’astéroïde s’était rapproché de cette dernière à une distance de 10 millions de kilomètres. Les premiers calculs faisaient savoir qu’il pourrait avoir collision avec la Terre le 04 juillet 2023. Cependant, il y avait plus de peur que de mal. En effet, suite à trois jours d’observation, la probabilité de percuter la terre était faible, estimée à 1/2 900. Cette dernière a été davantage confirmée les jours après à un niveau de 1/1 500. Par ailleurs, après les études, les scientifiques ont constaté que les premières données affichaient une importante marge d’incertitude, pour susciter des inquiétudes. Mais à partir du moment où la lune a laissé voir l’astéroïde, de nouvelles données ont confirmé qu’il n’y aurait pas de probabilité d’impact.
