L’invasion de l’Ukraine par la Russie continue de faire la une de la presse internationale. En effet, lors d’un discours, le président russe Vladimir Poutine a décidé de lancer une « opération militaire » en Ukraine, officiellement sur la demande de leaders des régions séparatistes pro russe du pays.
« Nous avons convenu d’aller de l’avant »
Suite au lancement de cette attaque qui a eu lieu, dans la matinée d’hier jeudi 24 février 2022, les pays occidentaux ont décidé d’imposer des lourdes sanctions contre l’Ukraine. Sur le réseau social Twitter, le président américain Joe Biden a annoncé s’être mis d’accord avec ses homologues du G7 pour infliger des sanctions « dévastatrices » à la Russie. « J’ai rencontré mes collègues du G7 ce matin pour discuter de l’attaque injustifiée du président [russe Vladimir] Poutine contre l’Ukraine, et nous avons convenu d’aller de l’avant avec des sanctions dévastatrices et d’autres mesures économiques pour obliger la Russie à rendre des comptes. Nous sommes aux côtés du courageux peuple ukrainien » a fait comprendre Joe Biden sur le réseau de l’oiseau bleu. Cependant, depuis le début du conflit, la Chine n’a pas ouvertement critiqué la Russie tout en critiquant les sanctions autrefois infligées par les Etats-Unis contre celle-ci.
Une décision critiquée par l’Australie
Lors d’une sortie médiatique, Hua Chunying, une porte-parole de la diplomatie chinoise avait déclaré que « les États-Unis n’ont cessé de vendre des armes à l’Ukraine, augmentant les tensions, créant la panique et ils ont même exagéré le calendrier d’une guerre », tout en ajoutant que : « Quelqu’un qui jette de l’huile sur le feu, tout en accusant les autres, c’est quelqu’un d’immoral et d’irresponsable ». Alors que les troupes russes avancent en Ukraine, la Chine a pris une décision qui suscite déjà la colère des occidentaux. En effet, Pékin a fait savoir qu’elle autoriserait désormais les importations du blé russe. Cette décision a été fortement critiquée par l’Australie. Scott Morrison, Premier ministre australien s’est adressé à la Chine en déclarant : « Vous n’allez pas jeter une bouée de sauvetage à la Russie au moment où ils envahissent un autre pays. C’est tout simplement inacceptable ».
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